C'est à Fort-Crampel dans l'Oubangui-Chari que Georges Koudoukou voit le jour en 1894. Suite à des blessures reçues à la bataille de Bir-Hakeim il décède vers le 15 juin 1942 à l'hôpital d'Alexandrie.
La ville de Fort-Crampel de 1898 à 1961 deviendra Crampel entre 1961 à 1974 avant d'être connue sous le nom de Kaga-Bandoro dépendant de la préfecture de Nana-Grébizi.
Officier centrafricain -le 1er officier issu de ce territoire-, Georges Koudoukou est un Compagnon de la Libération suite au décret du 9 septembre 1942, à titre posthume au titre de son action dans la France Libre -Bataillons de marche du Tchad-.
A l'occasion du centenaire 14/18, ce sont plus de 95 chefs d'Etat et de gouvernement attendus à Paris pour les célébrations du 11 novembre 2018 marquant la fin de la 1ere guerre mondiale.
C'est à partir du nom d'un point d'eau désaffecté situé en plein désert de Libye, au sud de Tobrouk, que cette bataille tire le nom de Bir-Hakeim qui se déroula lors de la 2e guerre mondiale du 26 mai au 11 juin 1942.
Pendant ces 16 jours, la 1ere brigade française libre du général Kœnig résista aux attaques des armées motorisées italiennes et allemandes appellées -l'Afrika Korps-, plus nombreuses, commandées par le général Rommel. Le répit ainsi gagné par les français libres permit aux britanniques, en difficulté, de se replier puis de triompher à El Alamein. Bir-Hakeim fut la première contribution militaire d’importance des Forces françaises libres.
Ce sont 60 étrangers, de 22 nationalités différentes, qui ont été faits compagnons. Les noms les plus connus sont notamment : Dwight Eisenhower, le roi du Maroc Mohammed V.