Vendredi 2 février 2018, le fonds monétaire international -FMI- a annoncé par le biais d'un communiqué son intention "d’accorder son soutien financier au Zimbabwe, dès lors que le pays aura apuré ses dettes auprès des autres créanciers multilatéraux, dont la banque mondiale et la banque africaine de développement -BAD-."
Le FMI précise qu'il demande "un effort international concerté, associé à de solides réformes économiques au niveau local, afin de relancer l’économie du Zimbabwe. Le FMI estime que les relations avec le Zimbabwe évoluent favorablement depuis ces derniers mois, mais qu'il est indispensable que le Zimbabwe règle ses dettes vis-à-vis de ses créanciers.
A ce jour le Zimbabwe, a une dette auprès :
- de la banque mondiale : de 1,15 milliard de dollars,
- de la banque africaine de développement : de 601 millions dollars,
- du Club de Paris : plus de 3 milliards de dollars.
L'aide du FMI auprès du Zimbabwe a été arrêtée au cours de l'année 2001 suite à différents défauts. Néanmoins en 2016 le Zimbabwe s'est acquitté de 108 millions d'euros de dettes. D'après plusieurs spécialistes, l'économie du Zimbabwe se trouve confrontée à de sérieuses difficultés, notamment un déficit budgétaire intenable entrainant des ruptures de liquidités.
D'autre part, le secteur de l'économie du Zimbabwe a connu des périodes douloureuses en raison de l'isolement international en raison des sanctions imposées par les pays d'Occident. Depuis le début des années 2000 le programme de la réforme agraire de Robert Mugabe,ancien président du Zimbabwe, a toujours fait l'object de critiques et de controverses.
Emmerson Mnangagwa, successeur et actuel président du Zimbabwe a déclaré "être engagé à travailler avec la communauté internationale pour relancer l'économie du Zimbabwe, lutter contre la corruption, et créer des emplois."
Le 4 février 2018