José de Lima Massano, gouverneur de la banque centrale de l’Angola a annoncé par le biais d’un communiqué que "l’Angola envisage de faire flotter librement le kwanza monnaie du pays dans une fourchette cible avant la fin mars 2018."
L’Angola est complètement asphyxié en raison de la chute des prix du pétrole depuis juin 2014. Néanmoins, la banque centrale s’engage à intervenir "avec des mesures correctives si le kwanza dévisse hors de cette fourchette."
Arrimé à ce jour au dollar au cours de 166 pour un billet vert, le kwanza se négociait jeudi 4 janvier 2018 à plus de 405 par dollar sur le marché noir.
D'après l’autorité de régulation monétaire, la possibilité de sa dépréciation réelle risque de se produire pour diverses raisons, dont la pénurie de dollars qui ébranle investisseurs et importateurs. "Nous avons un taux de change qui ne reflète pas la vérité" a souligné Jos de Lima Massano.
De 20 milliards dollars au début de 2017, les réserves de change ont fondu comme neige au soleil passant de 15,4 milliards en octobre à 14,2 milliards en novembre 2017, précise Bloomberg. La pénurie de dollars a obligé des centaines d'entreprises à trouver des astuces pour payer les travailleurs étrangers et les fournisseurs étrangers, provoqaunt un nombre important de départs de l'Angola et pourtant second producteur de pétrole sur le continent Afrique. A suivre...
Le kwanza @eo
4 janvier 2018