L'agence nationale des parcs nationaux du Gabon -ANPG annonce qu’elle finalise un projet de collaboration avec 3 instituts britanniques :
- La Royal Zoological Society of Scotland,
- Trace Wildlife Forensics Network,
- Université de Stirling,
afin de développer des outils génétiques pour soutenir les actions de gestion et de protection des éléphants.
L’ANPG a indiqué par le biais d’un communiqué "Les marqueurs génétiques traditionnels tels que les microsatellites et l'ADN mitochondrial ont besoin d'un équipement sophistiqué qui fait défaut dans la plupart des pays accueillant des espèces impliquées dans le commerce illégal d'espèces sauvages. C'est pourquoi ont été mis au point, de nouveaux marqueurs génétiques pour les éléphants forestiers".
l'ANPG précise que cette technique peut être mise en œuvre au Gabon grâce à l'installation d'équipements faciles à entretenir. De plus, cela a l'avantage de générer des données à long terme et permettre le partage de données entre laboratoires, sur les pays de destination, de transit et de consommation impliqués dans le commerce de l'ivoire.
Grace à une collaboration avec le centre national de recherche scientifique et technologique -CENAREST-, les techniques développées en Grande-Bretagne ont été transférées à l'IRET -institut de recherches en écologie tropicale- à Libreville. Le Gabon se trouve doté de capacités nationales pour produire des profils génétiques uniques pour les éléphants forestiers.
Une première pour le Gabon et l'Afrique centrale qui seront autonomes pour le génotypage de ses propres échantillons. Une collaboration avec les 3 instituts permettrait de revoir à la baisse le commerce illégal de l'ivoire.
Le 29 janvier 2017