Oyala abritera le 17 février 2017 une session ordinaire de la CEMAC

Oyala, ville de Guinée équatoriale abritera le 17 février 2017 une session ordinaire de la conférence des chefs d’État de la communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale - CEMAC-.

Méconnue du grand public la ville d'Oyala est située au bord du fleuve Wele entourée par la forêt et non loin de la frontière entre le Gabon et le Cameroun.  Cet ancien petit village a été retenu pour devenir un "pôle administratif et universitaire" dans l'est de la Guinée équatoriale et connait de grandes transformations.  À terme, Oyala devrait s'étendre sur 32 000 hectares et accueillir 65 000 habitants.   Le montant global du projet est tenu secret et la livraison finale de cette nouvelle ville devrait être effective d'ici 2035.  Le campus universitaire accueillera 10 000 étudiants répartis sur 14 facultés. Une zone industrielle et technologique sera réalisée. Un complexe dévolu au tourisme d'affaires international, aux congrès et aux loisirs est à l'étude dans ce secteur. Une route périphérique, ainsi qu'une 4 voies en direction de Bata sont prévues. Une piste de formule 1 verra également le jour.

Téodoro Obiang Nguema Mbasogo, président de la Guinée équatoriale et président en exercice de la CEMAC a convoqué ce sommet qui sera le second en moins de deux mois. Le précédent s'étant tenu à Yaoundé capitale politique du Cameroun et consacré à la crise économique que connait la sous-région selon le communiqué de la CEMAC.

Les sujets à l'ordre du jour de ce sommet sont au coeur des travaux de la 31e session ordinaire du Conseil des ministres de l’Union économique de l’Afrique centrale -UEAC, qui se poursuivent actuellement en Guinée équatoriale, jusqu’au 15 février 2017.

Selon nos informations, il devrait être mis l'accent sur les réformes structurelles pars les différents Etats de la CEMAC tous confrontés à de graves déficits budgétaires en raison de la baisse du cours du baril de pétrole.

C'est en 1994 que fut fondée la CEMAC  regroupant 6 pays : Cameroun - Centrafrique - Congo - Gabon - Guinée équatoriale - Tchad, avec pour objectif l'intégration régionale et la libre circulation des biens et des personnes. Seul le Centrafrique n'est pas producteur ni exportateur de pétrole !

Oyala@eo

Le 12  février 2017