Les progrès réalisés par le Kenya dans la construction du chemin de fer standard -SGR- ont fait l'objet d'éloges des chefs d'état régionaux qui veulent maintenant que l'Ouganda, le Rwanda et le sud-Soudan soient en mesure de le faire.
Les chefs d'Etat ayant participé au 14e sommet sur les projets d'intégration du corridor nord -NCIP- ont été impressionnés par l'engagement du Kenya à mettre en œuvre un réseau ferroviaire moderne ayant achevé et lancé la 1ere phase du SGR de Mombasa à Nairobi.
La phase 2 entre Nairobi à Naivasha a été lancé. Il a été salué l'achèvement et la mise en service de la section de Mombasa-Nairobi du SGR en 2017 transportant un nombre important de passagers et marchandises.
Le sommet, accueilli par le président Uhuru Kenyatta, a été assisté par le Président Yoweri Museveni de l'Ouganda et le président Paul Kagame du Rwanda, tandis que le président Salva Kiir du Sud-Soudan était représenté par un envoyé spécial, m. Aggrey Tisa Sabuni. Paul Kagame avec Uhuru Kenyatta@pr
Prenant la parole au terme de la conférence, Uhuru Kenyatta a souligné les immenses avantages des interventions conjointes lancées par la commission nationale des populations autochtones depuis sa création en 2013 et déclaré C'est certainement une bonne nouvelle pour nos citoyens" et de conclure en assurant "ses collègues régionaux que le Kenya à le vent en poupe dans la mise en œuvre en temps réel des phases restantes du SGR pour atteindre Kenya-Ouganda de Malaba ville frontière.
Pour sa part le président Museveni s'est dit satisfait "lorsqu'il assiste aux sommets de la commission Nationale des populations autochtones car l'économie de l'Ouganda est soutenue par les pays voisins dirigés par le Kenya qui achètent des produits excédentaires tels que le maïs et le lait" et a demandé a"ux responsables de l'autorité fiscale de l'Ouganda de se rendre au port de Mombasa pour y travailler dur et durant de longues heures, comme leurs homologues du Kenya, pour veiller à ce qu'il n'y ait pas d'arriéré de fret destiné à l'Ouganda au port". sommet@dspc/pr
De son côté Paul Kagame a remercié Uhuru kenyatta de la tenue de ce sommet après une pause de deux années en soulignant. Dans un communiqué final et commun les chefs d'Etat de l'Afrique de l'Est ont "réaffirmé leur engagement à promouvoir l'intégration régionale tout en soulignant l'importance d'accélérer la transformation socioéconomique, l'industrialisation et la création d'emplois."
Afin de faciliter la circulation des produits pétroliers dans la région en tant que source essentielle d'énergie industrielle et domestique, les chefs d'Etat ont accepté de mettre en place "un système de transport intermodal du lac Victoria" dans l'attente des consultations sur la nouvelle délimitation du pipeline des produits pétroliers raffinés. De plus les présidents ce sont mis d'accord d'accorder davantage de fonds à la mise en place de centres d'excellence pour aider à la création des capacités nécessaires en matière de ressources humaines nécessaires à la mise en œuvre et à la subsistance des projets de la commission nationale des populations autochtones. Nairobi@dspc/pr
Concernant la mise en place d'un échange de produits de base, le sommet a reçu une mise à jour sur l'harmonisation des normes pour les produits de base couramment négociés. Il reste à finaliser un accord sur la création d'une base de donnés aéronautique centralisées -CAD- pour le bloc de l'espace aérien du corridor nord.
Les opérations conduites au port de Mombasa, un point d'entrée et de sortie incontournable pour le fret dans la région, ont été étudiées avec les dirigeants des organismes afin d'assurer un dédouanement et une circulation efficace.
A souligner la présence de William Ruto, vice-président du Kenya ainsi que des représentants du Burundi, Éthiopie, Tanzanie, pays ayant le statut d'observateur auprès de la commission nationale des populations autochtones.
Le 26 juin 2018