Transparency International a rendu public son dernier indice de perception de la corruption 2017. On découvre que le Rwanda présidé par Paul Kagame et par ailleurs actuel président en exercice de l'Union africaine, est classé pour la seconde année consécutive, comme étant 3e pays le moins corrompu en Afrique.
Le classement est réalisé par l'observatoire mondial de la lutte contre la corruption, un collectif scientifique, examinant la corruption dans le secteur public et classe 180 pays et territoires sur la base de 13 enquêtes auprès d'hommes d'affaires et d'experts.
Albert Kavatiri Rwego, directeur du programme de Transparency International-Rwanda, a déclaré "que des institutions fortes et efficaces, telles que le gouvernement, la société civile et les médias, sont les facteurs clés de la lutte permanente que mène le pays contre cette dérive de l'éthique." ajoutant "que la corruption était plus répandue dans les pays ravagés par les conflits et les troubles, par exemple : Afghanistan, Corée du Nord, Libye, Somalie ou Sud Soudan"
Albert Kavatiri Rwego a précisé "quand il n'y a pas de paix, vous ne pouvez pas construire des systèmes de gouvernance". Il a martelé qu'il est indispensable d'avoir un bon leadership dans la lutte contre la corruption.
Le rapport met en lumière le fait que la corruption est élevée lorsque les médias et les organisations non gouvernementales -ONG- sont entravées dans leur travail d'information.
Albert Kavatiri Rwego a précisé que les indicateurs de gouvernance durable de la fondation Bertelsmann, employés par Transparency International, montraient que la corruption dans la police nationale du Rwanda passait de 15% en 2016 à 8% en 2017, alors que la corruption baissait de 5,4% à 4,9% dans les collectivités locales.
Ces résultats, a-t-il indiué, correspondent à l'indice mondial de la sécurité intérieure et de la police de 2016, qui classe la police nationale du Rwanda en 2e position pour assumer ses responsabilités, après le Botswana.
Jean Nepo Mbonyumuvunyi, commissaire de l'inspection des services et de l'éthique de RNP, a déclaré "que la police avait mis en oeuvre des systèmes électroniques grâce auxquels les contacts entre un demandeur de service et un fournisseur, ont été réduits."De plus lorsqu'un policier est reconnu coupable de corruption il est aussitôt renvoyé.
Albert Kavatir Rwego a déclaré " Si le cadre juridique et les mesures d'application de la loi sont renforcés et les fonds publics bien gérés, nous enregistrerions encore plus de progrès dans la campagne contre la corruption."
Pour de plus amples informations rendez-vous sur https://www.transparency.org/ et sur https://www.bertelsmann.com/#st-1
Egalement sur http://www.crime-expertise.org/milopol-salon-mondial-de-la-securite-interieure-des-etats/
Le 1er mars 2018