Elle n'arrête pas...Elle est passée par ici et elle repassera par là ! comme le furet... Catherine Samba-Panza est sur tous les fronts.
La république du Sénégal vivait à l'heure des élections législatives le 30 juillet 2017. Un scrutin placé sous "de hautes tensions". Ce sont plus de 6,2 millions d'électeurs attendus dans plus de 14 000 bureaux de vote dans les 45 départements du Sénégal ainsi que dans 8 départements à l'étranger.
L'opposition sénégalaise a fait part "de manquements liés au suffrage" et conduisant la mission d'observation, Catherine Samba-Panza aura en charge "la supervision"désignée par l'Union africaine arborant pour la circonstance le gilet beige avec le logo "Union africaine". Catherine Samba-Panza@csp
C'est face à la presse que Catherine Samba-Panza a fait part de ses premières impressions déclarant "Nous enregistrons au fur et à mesure depuis ce matin l’observation des uns et des autres et en ce moment, ce que nous pouvons dire en résumé, c’est que c’est vrai certains bureaux ont ouvert à l’heure, d’autres beaucoup moins. Dans certains bureaux, il y a eu des retards qui ont été enregistrés du fait que le matériel électoral n’a pas pu être mis en place depuis hier conformément à la loi ".
Catherine Samba-Panza précisant "qu’il y a des griefs qui ont été portés à l’attention des membres d’équipes de la mission, de l’arrivée tardive du matériel, les listes électorales qui ne comportaient pas le nom de certains électeurs, des cartes d’électeur qui n’étaient pas disponibles. Des difficultés dans le vote des électeurs avec le récépissé et une autre pièce d’identification. Mais globalement, je peux dire que les électeurs sont allés dans le calme et beaucoup de patience pour voter".
Catherine Samba-Panza - CSP - avait déjà été une première fois, observateur pour les élections en Côte d'Ivoire pour le compte de l'Union africaine.
Pour sa part Mahammed Boun Abdallah Dionne premier ministre du Sénégal a déclaré "la victoire du parti présidentiel au scrutin dans la majorité des 45 départements du Sénégal et l'opposition crie à la fraude massive.
Pour mémoire Macky Sall a été élu président de la République en 2012 et pour les élections législatives de juillet 2017 le taux de participation était de 54 %.
L'agenda de l'ancienne présidente de la transition du Centrafrique est bien chargé. Elle qui est sur le point de porter sur les fonds baptismaux sa fondation, nul doute qu'elle a dans le viseur et comme objectif les élections présidentielles de 2021 en Centrafrique.
A suivre...
Le 1er aout 2017