Centrafrique : les inondations ? Voilà ce qu'écrivait Olivier Garibault le 13 octobre 2013

C'était il y a 6 ans 

Né le 18 février 1947 à Ouango, Olivier Garibault, ancien ministre des travaux publics de la République centrafricaine, élu en 1987 député de Bangui, de 1995 à 1997 président de la délégation spéciale de la ville de Bangui et expert en urbanisme et en aménagement du territoire écrivait dans un rapport alarmiste et rendu public le 13 octobre 2013.

Les inondations à Bangui et leurs causes 

La ville de Bangui connaît des inondations assez souvent meurtrières, avec d’énormes dégâts. Les autorités, souvent débordées ou surprises par les conséquences de ces inondations, les présentent comme une catastrophe pour solliciter des aides ponctuelles en faveur des sinistrés sans s’attaquer véritablement aux causes de ce fléau. Les inondations de la ville de Bangui ne sont pas une catastrophe, c'est-à-dire un évènement imprévisible, mais résultent tout simplement de la responsabilité des pouvoirs publics en ce qui concerne leurs causes et leurs solutions. Tout d’abord, quelles en sont les causes :

1° La configuration de la ville de Bangui  

Le site sur lequel se trouve Bangui n’était pas destiné à accueillir une ville devenue la capitale politique, économique, militaire, culturelle etc., c'est-à-dire un centre macro céphalique contenant plus d’habitants que les 16 principales agglomérations du pays réunies.

Historiquement, les puissances coloniales, après avoir terminé la conquête des cotes africaines, se sont lancées dans une course pour celle de l’intérieur du continent à la suite de la conférence de Berlin - novembre 1884-février 1885- consacrée au partage et à la division de l’Afrique. La France qui cherchait dans ce cadre à atteindre le Nil avant les anglais pour gagner le plus de territoire possible, a remonté le fleuve Oubangui jusqu’au niveau des rapides que sa mission n’a pas pu franchir, obligée de planter son drapeau sur une terre en signe de possession, donnant ainsi lieu par la suite à la création en 1889 d’un poste appelé Bangui.

Or une ville ne se crée pas au hasard comme c’est le cas pour Bangui dont la naissance résulte tout simplement des difficultés de la navigabilité du fleuve Oubangui. Les raisons de sa création, la conception de son organisation spatiale, de sa sécurité, de son ouverture sur l’extérieur par exemple, répondaient à des besoins propres à la colonisation, différents de ceux d’une ville devenue par la suite la capitale politique, économique, militaire, culturelle etc. comprenant le 1/5 de la population centrafricaine, ayant connu une urbanisation massive, incontrôlée et une croissance urbaine dynamique.

Pour ne parler que de la configuration géographique de la ville de Bangui, un certain nombre de dispositions étaient à prendre après l’indépendance du pays pour faire face aux contraintes liées à son site, et surtout aux effets de son urbanisation massive qui sont ressentis aujourd’hui sous diverses formes.

En effet, située au bas des collines, la ville est limitée dans son extension par le fleuve Oubangui au Sud, le camp militaire à l’Est - du fait de la servitude de défense-, au Nord Ouest par l’aéroport -aujourd’hui encerclé par des constructions anarchiques- à l’Ouest par un véritable no man’s land.

Bref elle est construite en grande partie sur des terrains inondables, donc nécessitant d’importants travaux d’assainissement. Pour la petite histoire, le centre-ville se trouvait à Bimbp au moment de la création de Bangui, là où est situé l’actuel port pétrolier avant d’être déménagé en amont, à la suite d’inondations. Ainsi, sur une superficie intra muros de 62 km², les ¾ sont inconstructibles sans des travaux d’aménagement, car inondables en dehors des zones adossées à la colline.

2° Les eaux pluviales descendent des collines vers les autres quartiers  - inondation par ruissellement-

Les eaux de pluie ruissellent des pentes des collines de l’Est vers l’Ouest, inondant les quartiers situés plus bas. Le quartier sénégalais initialement plus proche du centre ville dès la création de Bangui et qui se trouvait à l’emplacement de l’actuel jardin public, a été déplacé par l’administration coloniale à son endroit actuel à cause non seulement des lieux inondables ayant nécessité des travaux d’assainissement par la suite, mais d’un incendie que cette cité a connu en 1946.

Le quartier Lakouanga également plus proche du centre-ville a fait l’objet d’assainissement, de lotissement et de redistribution de parcelles aux anciens occupants, obligés de quitter l’emplacement malsain le temps de ces travaux.

Les quartiers SICA I, SICAII, SICA III ont fait l’objet d’aménagement, de construction dans le cadre d’un embryon de politique de l’habitat financée par le FIDES - fonds d'investissement pour le développement économique et social de l'AEF en 1946. 

Le centre ville suréquipé à l’époque, pourvu de tout à l’égout, n’avait pas de problème d’inondations car des rues, même en surnombre y étaient tracées.

Toute la zone longeant en demi-cercle l’avenue Koudoukou était considérée par les urbanistes de l’époque coloniale comme devant rester rurale et autonome avec son marché Km5, ses bars, donc avec peu ou pas de relation avec la ville, ce qui explique le grand retard en travaux de desserte en VRD -voiries, réseaux divers-, la forte densité de la population, des constructions anarchiques, autrement dit un ensemble de problèmes à résoudre par les pouvoirs publics qui auraient du dès les premières années de l’indépendance, réfléchir à une politique d’intégration urbaine, pour briser le cloisonnement des urbanistes de la colonisation consistant à créer un quartier pour les indigènes -ceinture allant de Ouango à Lakouanga en passant par Boy-Rabe, Gobongo, MiskineI, KM5-, un autre pour les évolués -SICA- et le centre-ville pour les blancs.

Non seulement les ¾ de la ville sont inondables, construits sur des terrains malsains, mais d’autres phénomènes aggravent depuis quelques années cette situation. Il s’agit notamment de :

3°La déforestation des collines surplombant la ville    

Il s’agit tout d’abord là d’un très grave désastre écologique pour notre pays qui avait l’avantage de réunir dans sa capitale une petite forêt avec des animaux, des collines offrant une vue panoramique rare, autrement dit une grande et exceptionnelle richesse touristique en ce qui concerne la flore, la faune, les montagnes qui dominent la ville. C’est d’ailleurs ce site exceptionnel qui a justifié à l’époque la dénomination de "Bangui la verte", "Bangui la coquette".

Sous le régime de Bokassa, une autre appellation a été ajoutée aux deux premières, à savoir : "Bangui la ville de Paris". Malheureusement, le pari qui consistait à rattraper les autres grandes villes africaines et même les dépasser se fait dans le sens contraire, en commençant par la destruction des collines de la ville par la chasse, leur dénuement par la culture de champs, la coupe des arbres pour en faire du bois de chauffage, et surtout la construction de villas.

Le plan d’urbanisme de la ville de Bangui étant caduque depuis plusieurs décennies, les hautes autorités du pays qui devraient protéger ce site sont au contraire les premières à le détruire en y construisant des villas.

4°La vitesse de ruissellement des eaux occasionnant de graves dégats 
La végétation des collines jouait deux rôles importants pendant les pluies. Elle retenait en partie les eaux pluviales, freinant à la fois leur vitesse et leur quantité des collines vers la ville située en bas et ce qui facilitait leur passage exclusif en direction du fleuve à travers des collecteurs créés à cet effet. L’absence de cette végétation entraîne donc une grande vitesse des eaux de pluie, obligées de se frayer parallèlement aux collecteurs, des passages vers les autres parties de la ville, ce qui entraîne de fortes inondations.

5° Collecteurs insuffisants manquant de curage régulier 

Les collecteurs d’eaux de la ville sont non seulement insuffisants pour canaliser ces eaux, mais certains ont même été fermés par des constructions. C’est le cas notamment du bâtiment du ministère des affaires étrangères construit sur le collecteur qui passait à côté du Stade Barthélémy Boganda. La conséquence visible a été pendant longtemps l’inondation d’une partie de l’avenue des Martyrs à la hauteur de l’école normale supérieure, ce qui a amené la mairie à y installer en 1996 une arche souterraine, creuser un collecteur maçonné traversant la zone des 36 Villas faisant jonction avec le collecteur de Boy Rabe au niveau du Lycée Barthélémy Boganda et surtout agrandir le diamètre du pont de l’avenue Ben Zvit pour corriger cette anomalie.

Indépendamment de l’insuffisance des collecteurs, ceux-ci manquent cruellement de curage régulier, ce qui réduit bien évidemment leur capacité, et explique les différentes directions que les eaux se fraient, d’où les inondations.

5°Problème lié à l'enlèvement d'ordures de la ville  

La capacité des collecteurs étant rapidement très réduite par le volume des ordures et des eaux de ruissellement dans les quartiers riverains, celles-ci se fraient de force des passage en inondant partout.

Il convient de retenir que déjà en 1996, chaque habitant de la ville de Bangui dont  la ccroissance est très forte, produisait en moyenne 60 g de déchets par jour. Le calcul est très facile à faire pour connaître le tonnage, le volume de déchets qui, faute de moyens efficaces d’enlèvement, se déversent dans les collecteurs, insuffisants et manquant souvent de curage.

6°Nature du sol de la ville et nappe phréatique  

Le sol de la ville est en grande partie argileuse et retient longtemps l’eau de pluie ou du moins ne l’absorbe pas facilement. Par ailleurs, la majorité de construction dans les quartiers manquent de fosses septiques et de tout à l’égout, de caniveaux. De plus , les eaux de ménage sont souvent déversées sur un sol qui ne les absorbe pas immédiatement en raison de sa nature argileuse. Elles stagnent et les eaux de pluie augmentent leur niveau, ce qui crée un environnement nuisible à la santé.

La situation décrite ci-dessus est encore compliquée par la nappe phréatique -eau se trouvant sous la terre-

Dans certaines parties des zones situées au bas des collines, la nappe phréatique est presque "à fleur du sol", au point où le creusement d’un puits d’eau n’a pas besoin d’un grand effort. Le danger est que si les puits qui s’y trouvent ne sont pas suffisamment distants des WC de fortune creusés dans le sol, les deux se communiquent en cas d’inondations, ce qui crée naturellement des maladies lorsque l’eau de ces puits est consommée.

7°Excavation servant à fabriquer des briques de terre  

La gestion d’une ville tient compte de tous les aspects liés à la vie de ses habitants pour leur assurer le bienêtre. Si le travail des jeunes est difficile et que des activités de production de briques de terre peut soulager certains d’entre eux tout en aidant la population à construire avec un matériau naturel, il appartient au gouvernement de mener une réflexion sur cette opportunité dans le sens d’une aide en ce qui concerne un site approprié, une aide matérielle et financière permettant à ces opérateurs de se structurer et protéger en même temps l’environnement.

Malheureusement, les producteurs de briques de terre argumentent qu’ils n’ont pas de travail et vivent de cette activité. Les pouvoirs publics disent qu’ils abîment l’environnement sans que le juste milieu soit trouvé. Une solution urgente est à trouver car ces excavations béantes au milieu des habitations sont souvent dangereuses pendant les inondations et occasionnent fréquemment des cas de noyade.
 

8° Effondrements des ponts consécutif à la négligence des pouvoirs publics

Les ouvrages ont une durée de vie. Dans un pays à forte pluviométrie comme le nôtre, ils doivent être surveillés, renforcés, redimensionnés. Une liste de ponts de la ville appelés à s’effondrer si rien n’était fait a été établie en 1996. Elle est disponible à la mairie de Bangui. En effet, dans la ville de Bangui, la majorité des ponts ont connu des affouillements. Parmi ces ponts, deux étaient situés sur le bd De Gaulle et un sur l’avenue de France. Les trois ponts se sont malheureusement effondrés sans surprise aujourd’hui. Tous les autres ponts de la ville nécessitaint une attention particulière de la municipalité car leurs conditions ne sont pas différentes. En 1994, deux ponts situés sur l’axe de l’aéroport et un autre à la sortie Nord de la ville ont été construits en urgence car effondrés du fait des affouillements.

Les priorités de la ville de Bangui sont à mon avis son assainissement du fait de sa configuration, de la nature de son sol et surtout du changement climatique qui est aujourd’hui une réalité.

En effet, il pleut maintenant abondamment dans les pays initialement désertiques, ce qui occasionne de graves inondations. La République centrafricaine qui enregistre généralement une forte pluviométrie doit dès à présent prendre des dispositions nécessaires surtout au niveau de la ville de Bangui, notamment la mise en place d’un schéma directeur d’aménagement et d’urbanisme, un schéma de drainage des eaux, le sondage préalable du sol avant toute construction, la manière adéquate de construire etc. Ceci éviterait des effondrements massifs de maisons en cas d’inondations prévisibles.

Emmanuel Olivier Garibault
Urbaniste-Aménagiste en Chef Freelance, Expert en développement urbain -France- Année 2013
Bangui 7                                                                                                                    
     Bangui sous les eaux@sni

Un peu d'histoire.....

Pour mémoire Olivier Garibault laisse une trace de son passage au ministère des travaux publics.

Dans le domaine des transports et des travaux publics, il a mené une politique de désenclavement intérieur et extérieur de la République centrafricaine. Cette politique a eu pour but d'assurer l'ouverture de la République centrafricaine sur l'Europe, l'Afrique d'une manière générale, l'Amérique et l'Asie. Elle s'est traduite par des négociations en 1994 ayant permis la desserte aérienne du pays par les compagnies Royal Air Maroc, Ethiopian Air Lines, quelques années plus tard .Parallèlement, des négociations d’accords pour la constitution de zones franches ont été menées avec le Bénin -port et aéroport-, l’Afrique du Sud, le Congo Brazzaville pour le port de Pointe Noire etc.

Des négociations menées avec le Japon ont abouti à la signature en 1994 d’une convention de financement du bitumage de la voie d’accès du pays à la mer par le Cameroun, à travers la frontière Garoua-Boulaï. L'ouverture d'une voie routière reliant la République centrafricaine au Congo à travers leurs villes frontalières respectives Mongoumba et Bétou a été réalisée le 1er avril 1994, dans la perspective d’un projet de voie Bangui-Brazzaville.

La connexion de la République centrafricaine au Soudan dans la perspective de la transafricaine Mombassa -Kenya- à Lagos-Nigéria- passant par la République centrafricaine a été programmée avec un début de réalisation à Obo. Des travaux ont été entrepris simultanément dans le cadre d'un programme d'urgence de réfection sur plus de 4 000 km du réseau routier prioritaire dans 5 zones du pays -Est, Ouest, Centre, Nord, Nord- Ouest, Ouest- et 1 800 km de pistes d'interface.

La construction et la consolidation de 23 ponts présentant des risques, ont été entreprises.La dégradation poussée des routes bitumées -Ouest, Sud, centre Nord- a également fait l'objet de travaux de réhabilitation et de renforcement.

Egalement une trace lors de son passage à la mairie de Bangui 

Face à la situation préoccupante de la mairie de Bangui à sa prise de fonction en 1995 se résumant par des problèmes entiers d’ordre institutionnel, humain, urbanistique, matériel, relationnel, de gestion etc., il a fondé ses actions sur les maîtres mots ci-après : lisibilité de l’action municipale, intérêt général, autonomie municipale, dialogue et concertation.

Autour de ces maîtres mots, des actions d’organisation sur le plan de la gestion administrative, technique, financière ont été entreprises. Dans le cadre des mesures concernant la gestion financière, les fonctionnaires du trésor public affectés à la recette municipale et les agents municipaux auteurs de malversations ont été arrêtés, poursuivis, remplacés. Un audit et une enquête ont été demandés à l’Inspection générale d’État, en vue d’un ensemble de recommandations précises, très fermes, des contrôles stricts et réguliers de la gestion financière de la ùairie.

Des réquisitions ont été régulièrement adressées au receveur municipal -fonctionnaire détaché à la mairie- pour exiger de lui qu'il remplisse sa mission en conformité avec les règles du droit les plus élémentaires. Par souci de transparence, une commission a été créée, composée des représentants du syndicat, des délégués du personnel, des fonctionnaires du trésor public détachés à la municipalité, chargée de programmer les dépenses en fonction des recettes journalières sur lesquelles un droit de regard lui est reconnu.

Le renforcement des capacités financières de la mairie a été recherché par une enquête d’identification des redevables des différentes taxes communales, ce qui a abouti à la constitution d’un véritable registre fiscal. La commune de Bangui a disposé ainsi pour la première fois d’un tel outil de recouvrement, de contrôle des collecteurs, de suivi des contribuables, des régies de recettes, d’émission systématique de titres de recettes, de suivi des encaissements.

Sur le plan administratif, les habitudes et errements au sein de cette institution, qui ne correspondaient pas aux contraintes d’une époque moderne ont été combattus par la mise en place d’un règlement intérieur d’organisation par arrêté municipal, lequel a clarifié sans ambiguïté le rôle de chaque entité et de chacun dans le fonctionnement de l’institution. Un nouvel organigramme des services municipaux a été mis en place, favorisant la responsabilité des chefs de service et des agents, privilégiant l’organisation des ressources, qu'elles soient financières ou humaines.

Les mesures très sévères -arrestations immédiates, poursuites judiciaires, licenciements- ont dissuadé considérablement la délivrance, la légalisation de faux documents par la complicité des agents municipaux. Le dialogue et la concertation ont permis aux syndicats et délégués du personnel d’être associés systématiquement à la gestion dans tous les domaines.

Des travaux d'assainissement, de drainage, de construction, d'aménagement de marchés modernes au centre-ville et dans les différents quartiers de Bangui ont été entrepris. La réalisation d'un quartier pilote -Kpetene-, site choisi pour des raisons techniques, notamment sa proximité du fleuve et la direction des eaux de pluies coulant des montagnes pour se déverser dans ce cours d'eau. L'opération a consisté à réhabiliter complètement cette zone de 8 000 habitants par l'ouverture de voies, le drainage, le déclassement avec un maximum de concertation, le recalibrage et modification du tracé des voiries.

L'équipement de distribution d’eau, d’éclairage public, de terrains de sport, de verdure etc...y était également prévu. Cette opération qui n’a pas été entièrement terminée avec l'ensemble des équipements, devrait être finalisée par le baptême des rues, la numérotation des maisons, l’établissement d’une cartographie, le recensement de la population. La mairie entendait se servir de ce prototype pour traiter ainsi tous les autres quartiers.

L'opération a été financée par la coopération française à la hauteur de 500 millions Fcfa et sa réussite a permis l’examen rapide et favorable d’une nouvelle demande de la mairie d’un montant trois fois plus élevé pour sa poursuite. La convention de financement de la poursuite de l'opération a été signée en mai 1997, deux mois avant le départ de Monsieur Olivier Gabirault de la mairie de Bangui. D'importants travaux d'assainissement par la créatrice d'un collecteur d'eau de plus de près de 2 km ont été effectués à Malimaka, indépendamment de Mamadou Mbaïki -KM5-. Les fonds obtenus de la négociation objet de la signature de la convention de juillet 1997 ont permis à la mairie de poursuivre, quelques années après l'assainissement des quartiers Gbakondja, Yapélé.

Le 31 octobre 2019