La ville portuaire de Busan et 2e ville après Séaoul, en Corée du Sud abritait du 21 au 25 mai 2018 les assemblées annuelles 2018 de la banque africaine de développement - BAD-
Cette rencontre ministérielle de coopération entre la Corée du Sud et l'Afrique "KOAFEC"a rassemblé notamment des gouverneurs des banques centrales qui ont souligné l’importance d’une coopération technologique pour accélérer l’industrialisation en Afrique.
Cette industrialisation devrait s'appuyer sur le renforcement de la coopération entre l’Afrique et d’autres régions du monde, selon les participants lors d’un panel de haut niveau animé par plusieurs ministres africains et avec la présence d'Akinwumi Adesina président du groupe banque africaine de développement - BAD-
Il a été évoqué le cas de la Corée du sud dont le partenariat avec l’Afrique s’échelonne sur plusieurs années dans le cadre de la KOAFEC -Korea-Africa Economic Cooperation- fondée en 2006 par l’institution panafricaine et le ministère de la stratégie et des finances de la Corée du Sud et la banque Export-Import de la Corée du Sud. L’Afrique et la Corée du sud se sont engagées, à joindre leurs efforts pour étudier les technologies intelligentes afin de stimuler l’industrialisation rapide de l'Afrique afin que ce continent devienne un acteur incontournable de la 4e révolution industrielle.
Dong Yeon Kim vice-premier ministre et ministre de la stratégie et des finances de la Corée du Sud a déclaré "la coopération entre nous et l’Afrique est sincère"
De son côté M. Adesina a indiqué que le partenariat entre la Corée du sud et l’Afrique serait "forcément gagnant-gagnant" ajoutant "ce partenariat aidera à accroitre la productivité en dopant le progrès technologique et l’innovation, et en créant simultanément des emplois plus qualifiés dans le secteur formel de nos économies".
Plusieurs ministres africains ont mis en avant les retombées positives de la transparence sur la gestion des affaires publiques. L'ancien gouverneur de la banque centrale du Nigéria, l'émir de Kano, Sanussi II Lamido a demandé aux Etats africains "à faire preuve de plus de transparence dans la gestion de leur économie" estimant "que la corruption est un véritable frein au développement du continent" avant de conclure "les perceptions comptent beaucoup. Il est urgent d’améliorer la transparence dans nos États, car celle-ci est clairement liée à la bonne gouvernance et qu’il est nécessaire de s’attaquer à la corruption, bloquer les fuites de capitaux et créer des opportunités de créer de nouveaux emplois."
Abderrahmane Raouya, ministre des finances de l'Algérie et gouverneur de la banque a rappelé la ratification de l'Algérie de la convention internationale sur la lutte contre la corruption.
Berhane Habtemariam, ministre des finances de l'Erythrée et gouverneur de la banque, a réitéré l’adhésion totale de l'Erythée à la lutte contre la corruption et les efforts d’assainissement de l’économie engagée par son gouvernement, malgré le contexte marqué par près de 20 années de guerre" et de conclure "nous avons un système fiscal simple en Érythrée: nous n’avons pas de taxe sur la valeur ajoutée. En revanche, nous avons des taxes sur les ventes et les services".
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Le 26 mai 2018
