"Le régime Samba-Panza, un régime de prédation éhontée"
"Ce que très peu de gens savent, c’est que la bonne fortune de Catherine Samba-Panza eut pour nom Yamina Benguigui, réalisatrice et femme politique française. Samba-Panza fit sa connaissance dans le cadre de la francophonie lorsqu’elle fut nommée présidente de la délégation spéciale de la ville de Bangui. Or, Charles Malinas, récemment nommé ambassadeur de France en Centrafrique, en remplacement de Mucetti, se trouve être l’ancien directeur de cabinet de Yamina Benguigui.
Malinas envoie des câbles élogieux à Paris à l’attention de Fabius, ministre des Affaires étrangères. Lequel adoube très vite Samba-Panza. Cette dernière lui renverra très vite l’ascenseur. On verra le fils Fabius, flambeur invétéré et habitué des casinos dans les boîtes de nuit banguissoises. Certains journaux parleront, sans le prouver, de trafics de diamant. Charles Malinas ne ménage pas ses efforts. On le voit au siège du parlement de transition faire pression sur les conseillers nationaux de transition.
La commission spéciale chargée d’organiser le scrutin est carrément mis sous pression dans l’entre-deux-tours. À la demande de la communauté internationale, elle reçoit cette dernière, à la tête de cette délégation se trouve évidemment l’inénarrable Malinas. La délégation veut passer un message clair : c’est Samba- Panza ou le chaos et la disette. Les dés sont jetés. Le Centrafrique file tout droit vers la désignation d’une femme comme présidente de la transition. Sans surprise, Catherine Samba-Panza est donc choisie par les conseillers nationaux de transition (…)
"Après l’investiture de Faustin-Archange Touadéra comme président de la République, le bruit avait couru qu’il y aurait un audit de la transition. Quand bien même il n’y eut pas de déclaration officielle du nouveau président, une sorte de peur panique s’était emparée des anciens dirigeants de la transition. Je trouvai tout cela bien étrange.
D’abord, parce qu’ils n’étaient pas les seuls à avoir dirigé la transition, qui a commencé avec le premier gouvernement de Tiangaye, sous Bozizé, s’est poursuivie sous la présidence de Djotodia, avant d’échoir à Samba-Panza. Nous étions donc tous concernés. Ensuite, parce que Samba-Panza avait entamé sa présidence en campant le rôle de la vertueuse qui était venue nettoyer les écuries d’Augias et goûtait très peu les combines et la corruption de la classe politique dont elle ne faisait pas partie.
Voilà pourquoi elle vilipendait systématiquement la classe politique, responsable à ses yeux de la descente aux enfers du pays. (…) Samba-Panza a bien été nommée -à la présidence de la délégation spéciale de la ville de Bangui- par Michel Djotodia.
Malgré les exactions qu’elle dénoncera plus tard, malgré l’acharnement sélectif sur certains anciens ministres de la transition de Michel Djotodia et de Nicolas Tiangaye, elle était bien une cacique de l’ancienne transition, de même que tous ceux qui l’entouraient désormais : Kamoun, son nouveau premier ministre, avait été le directeur de cabinet de Michel Djotodia. Il est vrai qu’il était son beau-frère.
Rachel Ngakola, nouvelle directrice générale de la douane, avait été directrice générale adjointe de la douane sous Michel Djotodia, grâce à mon intervention auprès du ministre Bozanga, suite à la sollicitation de son compagnon, Kamoun. Il est vrai que Ngakola était la cousine de Samba-Panza. Aristide Sokambi, nouveau ministre de la Sécurité, était déjà sous Djotodia… ministre de la Sécurité. Il est vrai qu’il était le cousin de Samba-Panza. Demafouth, conseiller spécial en matière de sécurité était déjà… conseiller en matière de sécurité sous Djotodia. Il est vrai qu’il était le cousin de Samba-Panza.
Le fait d’être des membres de sa famille faisait d’eux des hommes et des femmes neufs. On pourrait résumer la déchéance morale de madame Samba-Panza en deux temps, la famille et la corruption. Je n’ai jamais vu une telle légèreté et une telle patrimonialisation de l’État, jamais, depuis que ce pays existe. Surtout, je n’ai jamais vu une telle arrogance au sommet de l’État, malgré le déficit de légitimité dont souffrait ce quasi-régime. Du jour au lendemain, comme absous par je ne sais quel bain, même ceux qui étaient connus pour être des grands corrompus de la République bombaient désormais le torse et donnaient des leçons de bonne gouvernance, vilipendant ceux qui les avaient précédés, même quand ils occupaient eux-mêmes des positions de pouvoir dans l’ancien régime. La famille était à tous les niveaux. Sa fille, cheffe de cabinet, son beau-frère directeur de cabinet, la copine de sa fille secrétaire particulière.
Le décompte était proprement ahurissant. On épargnera nos lecteurs de tout ça en nous cantonnant de scruter le tout premier gouvernement mis en place par le premier ministre André Nzapayéké, gouvernement composé de 20 membres, dont 7 femmes.
Sur les 20 membres de ce gouvernement, sept font partie de la famille de la présidente :
- Isabelle Gaudeuille, ministre de la justice et cousine de la présidente,
- Aristide Sokambi, ministre de l’administration du territoire et cousin de la présidente,
- Florence Limbio, ministre de l’économie et du plan et cousine de la présidente,
- Denis Wangao Kizimalé, ministre de la sécurité publique et cousin de la présidente,
- Rémy Yakoro, ministre des finances et du budget et parent de M. Samba-Panza,
- Olivier Malibangar, ministre des mines et parent de M. Samba-Panza,
- Éloi Anguimaté, ministre de la fonction publique et beau-frère de la présidente.
- Sans oublier Mme Marguerite Samba, épouse de l’ami intime d’Aristide Sokambi, Léopold Samba, ambassadeur à Genève.
Dans un tel environnement dominé par la famille, les dérapages ne vont pas tarder, couverts par la complaisance de l’ambassadeur Malinas et de Babakar Gaye, représentant spécial du secrétaire général des Nations-Unies.
Ainsi, quand Rachel Ngakola, toute nouvelle directrice générale de la douane centrafricaine décide de ne plus bancariser les recettes douanières, aucune protestation ne vient. Elle pourra ainsi désormais apporter dans des sacs des espèces sonnantes et trébuchantes à qui de droit, sans craindre la bronca de la communauté internationale à Bangui, soit, moins de 10 ambassadeurs.
Au contraire, on continue de tresser des lauriers à celle qui se rêve désormais en diva, faisant des déclarations tonitruantes sans prise avec la réalité. Même au niveau de la presse internationale, l’état de grâce a duré longtemps, jusqu’à l’affaire du don angolais, surnommée " l’angolagate"
Cette affaire a enfin permis au monde entier de découvrir le vrai visage du régime Samba-Panza. Un régime de prédation éhontée"
Nous étions désormais dans le crime économique.
La présence de certaines personnes dans ce scandale ne m’a point étonné. Ainsi de Kamoun. Pour ceux qui ont parfois cherché à comprendre pourquoi mes relations n’ont jamais été au beau fixe avec lui, malgré l’existence des liens ancestraux que j’ai évoqués, outre le caractère erratique de son comportement du fait de son penchant pour l’alcool et la mauvaise influence de sa campagne, il y a le fait que plusieurs fois, je me suis opposé à ses tentatives de faire signer des documents directement par le président Djotodia, sans passer par le conseil des ministres, services qui ne pouvaient pas être gratuits de son point de vue. Il faut d’ailleurs rappeler ici que Kamoun avait dû s’exiler sous le régime Bozizé parce qu’il était menacé de poursuite judiciaire pour des faits de détournements, alors qu’il avait été directeur général du trésor public.
Tout commence par une visite de Catherine Samba-Panza à Luanda, le 4 mars 2014. Cette visite a été minutieusement préparée par André Nzapayéké, premier ministre, grâce à l’entregent d’un de ses amis, se disant également neveu du président Houphouët- Boigny, un certain Hamilton. Évidemment, la décision de sortir les recettes douanières du circuit bancaire a laissé des traces. La transition a du mal à faire face à ses obligations, malgré l’afflux d’aides. Le président Dos Santos, à qui Paris avait refilé le dossier centrafricain, décide de faire un geste. Il débloquera la somme de 10 millions de dollars, en deux tranches.
Samba-Panza est aux anges, d’autant plus que la moitié de l’argent est décaissée sur-le-champ, c’est-à-dire 5 millions de dollars. Ce qui va suivre montre que dès le départ, la volonté de détourner cet argent est manifeste. Ainsi, quand elle rentre à Bangui, la présidente met l’argent à la disposition de sa fille, Christelle, son beau-frère et par ailleurs conseiller spécial Kamoun, et une potiche, manipulable à souhait, le directeur adjoint du trésor, Robert Bokoyo. Direction le Cameroun, sans pour autant mettre le ministre des finances, Rémi Yakoro, au parfum. Rémi Yakoro est un honnête homme, ce qui est assez paradoxal pour un douanier. Homme de Dieu, c’est quelqu’un qui vit assez simplement et passe beaucoup de temps dans la prière. Il sera d’ailleurs écarté, malgré ses liens avec M. Samba-Panza, devant son intransigeance face aux multiples tentatives de mettre le trésor en coupe réglée.
Au Cameroun, alors que la moyenne de change est de 4 %, on apprend qu’un taux de 6 % a été pratiqué. Pourquoi le conseiller spécial, la fille et l’adjoint du directeur général du trésor ? Pour raison simple, c’est l’argent de la famille ! La preuve ? C’est Christelle Sappot, fille de sa mère, qui remet la deuxième tranche du don angolais au directeur général du trésor. Dans l’intervalle, plus d’un milliard de Fcfa disparaissent.
Soucieux à juste titre de ne pas porter demain le chapeau, le ministre Yakoro ébruite discrètement l’affaire. Le scandale enfle. Les partis politiques, la société civile, les institutions financières internationales s’en saisissent. Voilà que pour parer au plus pressé, comble du ridicule et de l’aveu, c’est le directeur du cabinet de Samba-Panza, Mabingui, par ailleurs beau-frère de la présente, homme qu’on a connu à une autre époque, intègre et rigoureux, qui est chargé de sauver la barque qui prend l’eau de toute part. Comme justificatif, ce dernier confectionne à la hâte un tableau Excel et tente de justifier l’utilisation des fonds, ce qui ne fait qu’accroître le malaise. En effet, un gouvernement étant en place, il n’y a pas d’explication possible à la confiscation d’un don fait par un pays à un autre pays. Pis, à la lecture de ce tableau Excel de tous les avilissements, on apprend avec effarement que l’argent disparu a servi de fonds politiques !
En somme, la présidence de la République a décidé, en lieu et place du parlement provisoire, et en cours d’exercice, de créer des fonds politiques, répartis entre le premier ministre, une composante de la société civile, et certains hommes politiques, visiteurs du soir assidus de la Présidente. Voilà que le parlement provisoire s’empare de l’affaire. Il demande des explications au premier ministre, qui refuse dans un premier temps de déférer à son interpellation.
Dès le début, l’ambassadeur de France à Bangui, Malinas, a une attitude qui discrédite son pays. Il estime qu’il n’y a rien à voir, qu’il faut circuler. Ce qui rajoute à la tension, le peuple ne comprenant pas qu’on parle de bonne gouvernance et qu’on regarde ailleurs lorsque l’on a l’opportunité de mettre en pratique ce qu’on enseigne.
Le parlement de transition fait preuve de pugnacité, malgré les pressions de la communauté internationale à Bangui, dont certains membres ont pris fait et cause pour la présidente de transition. Alexandre Nguendet essaie de tenir bon, et exige des explications et la lumière sur cette affaire. Cette situation renforce la position de la concertation. Les groupes armés, déçus par des promesses non tenues, disent-ils sans les citer, redoublent d’activités meurtrières. Certains se réclament ouvertement de Bozizé. La concertation que je préside réussit à organiser à l’hôtel Ledger, des assises de réconciliations nationales des forces vives de la nation durant lesquelles les deux branches les plus importantes signent un accord de cessation des hostilités et décident de mettre sur pied une troisième transition.
Cette nouvelle provoque la panique des autorités de la transition mais surtout de leur principal parrain, Malinas, qui ordonne aux autorités de nous arrêter. Le président de la cour constitutionnelle de transition, le magistrat Ndouba, s’interpose et sauve la situation. C’est dans ces circonstances qu’éclatent les violentes protestations, qui ont failli emporter le régime de Samba-Panza.
Alors qu’elle est en visite à New York, au siège des Nations-Unies, les prisonniers s’évadent de la prison centrale, qui jouxte pourtant sa résidence. Cette évasion est rendue possible grâce à la complicité des éléments des FACA censés protéger la prison. Ils se sont tout simplement volatilisés dans la nature, sonnant le signal de l’évasion. La population descend dans la rue pour réclamer la démission de Samba-Panza. Des bureaux sont saccagés, les sièges des ONG internationales pillés. On annonce l’infiltration de la ville de Bangui par des éléments anti-balaka fidèles au général Bozizé. Ce qui est visible en ville, c’est l’installation des check-points par des hommes en armes qui n’hésitent pas à tirer sur les passants qui essaient de braver la consigne de paralysie de la ville.
Depuis New-York, Samba-Panza, qu’on dit complètement abattue et prête à démissionner, intervient dans la presse internationale. Elle condamne évidemment la recrudescence de la violence communautaire, les destructions des maisons et présente ses sincères condoléances aux familles éprouvées. Elle en appelle au patriotisme des forces vives de la nation afin de s’impliquer sincèrement dans la recherche de la paix et dans le maintien de la cohésion intercommunautaire.
Joint par RFI au téléphone, en ma qualité de porte-parole de la concertation élargie des partis, associations et personnalités politiques, j’estime pour ma part que la présidente Samba-Panza n’a plus de crédibilité. Qu’ayant échoué à ramener la sécurité pour organiser les élections, elle doit tirer les leçons de cet échec. La ville est complètement contrôlée par les manifestants, dont certains sont armés. D’ailleurs, un groupe d’officiers se rend au domicile d’Alexandre Nguendet pour lui demander de prendre le pouvoir. Ce qu’il refuse.
Pendant ce temps, au sein de la concertation, des clans se forment, chacun essayant de récupérer pour son compte le pouvoir d’État, en s’appuyant sur des officiers ou des éléments des anti-balaka. Ce qu’il convient de retenir, c’est que l’organisation des assises des forces vives de la nation par la concertation avait facilité le contact avec les éléments anti-balaka de Mokom et les ex-Seleka dans sa composante la plus importante, représentée à l’époque à Bangui par Abdoulaye Hissein, le FPRC. À côté de ces deux groupes, il y avait des officiers qui avaient été proches de Bozizé et l’avaient aidé à prendre le pouvoir, notamment Ngaikosset et Gbangouma. Ces derniers étaient bien organisés et tenaient une partie de Bangui.
J’appris par la suite que certains membres de la concertation élargie se réunissaient secrètement avec eux pour prendre le pouvoir. Jean-Serge Wafio ne se cachait pas qu’il avait de l’influence sur Ngaikosset et qu’il le rencontrait. Ayant appris ça, Lakoué s’était rapproché de Wafio dans le but de le manipuler pour que Ngaikosset puisse l’installer à la tête de l’État.
De son côté, Élie Doté, travaillant en étroite collaboration avec Aurélien Zingas, était en contact avec le même Ngaikosset et d’autres officiers, pour jouer sa propre partition. Quant à Abdoulaye Hissein, il détenait un arsenal impressionnant et se disait capable de prendre la ville en quelques minutes, ce qui était un jeu d’enfant, vu que la ville était à la merci de la rue. Un soir, il m’appelle au téléphone et m’informe que ses éléments tiennent la radio ainsi que la primature, qu’il a reçu instruction pour faire de moi le nouveau président intérimaire, qu’il fallait que j’aille à la radio tout de suite faire ma déclaration. J’ai poliment décliné sa proposition. Je venais de sortir d’une transition éprouvante, dominée par la Séléka, avec des bavures, dont je portais encore le poids.
Des personnes malintentionnées, surtout dans le clan de Bozizé, qui voulaient me faire payer mon engagement politique efficace contre leur champion, avaient fait courir le bruit selon lequel j’étais un membre de la coalition Séléka, que j’étais leur financier. Dans un pays où le taux d’analphabètes est très élevé, cette rumeur nauséeuse m’avait poursuivi pendant longtemps, avant que le temps ne permette aux personnes de bonne volonté de se rendre compte qu’il n’en était rien. Je n’étais donc pas assez fou pour accepter de me retrouver à la tête de la transition dans des conditions troubles.
J’étais cependant favorable à la démission de Samba-Panza. Elle avait trahi le pays, failli à ramener la sécurité et la paix, causé la division entre les différentes communautés, privilégié sa famille comme jamais auparavant, alors qu’elle n’avait été élue que par 75 voix ! Surtout, elle disait sa détermination à aller aux élections alors que tout le monde savait, sans être spécialiste, qu’organiser des élections dans ces circonstances était suicidaire. Un ami burundais travaillant pour une ONG internationale basée à Genève, très introduit dans le milieu politique centrafricain et qui était avec Mme Samba-Panza à New-York pendant ces événements m’a expliqué dans quel désarroi elle était. Certains de ses collaborateurs, convaincus de l’inéluctabilité de sa chute, l’avaient déjà abandonnée. Elle n’avait plus beaucoup de soutien dans la communauté internationale, à l’échelle internationale, contrairement au soutien sans failles dont elle disposait à Bangui.
Fabius, un temps soutien inconditionnel, s’était ravisé, face à l’accumulation des scandales. Car ce que l’on sait moins, c’est qu’il y eut des scandales financiers plus graves. La différence, c’est que ces scandales n’ont simplement pas été médiatisés, comme le fut "l’angolagate". Le plus important concerne les contrats de permis forestiers. Alors que le premier ministre Nzapayéké vient d’être nommé, la décision est prise par le nouveau gouvernement, avec la bénédiction de la présidente intérimaire, de tout mettre en œuvre pour attribuer de nouveaux permis forestiers. Cependant, il faut trouver l’astuce juridique nécessaire pour que le maximum d’argent soit récupéré durant la période de transition.
C’est ainsi qu’à l’article 4 de la convention, une clause peu habituelle stipule que "la société s’acquittera de la totalité des loyers pour les trois premières années dans un délai de 15 jours à compter de la notification du présent décret. Les loyers versés au titre de la deuxième et troisième année seront considérés comme des avances non déductibles des autres taxes et redevances".
Cette quête effrénée de s’enrichir à tout prix a complètement discrédité Catherine Samba-Panza. Le peuple ne s’y est pas trompé, en affichant un rejet que je n’ai jamais observé auparavant. Un rejet qui s’exprimera malheureusement dans la vulgarité. Elle poussera le déshonneur jusqu’à avouer dans une déclaration, affirmant n’avoir pas "utilisé" l’argent toute seule, empruntant même le langage des mafieux en faisant dans le chantage de dévoiler des noms !
Ce désamour, je l’ai encore constaté lors de l’investiture du président élu Faustin Archange Touadéra.
Mme Samba-Panza est arrivée sous les huées du peuple de Bangui réuni au stade de l’Amitié, elle est repartie sous les mêmes huées"
Extraits de la nation centrafricaine et les récifs de Crépin Mboli-Goumba
Le 28 juin 2018