Nous ne sommes pas ce que l'on peut penser de nous. Nous sommes un peuple pacifique voire même pacifiste. Nous avons donne notre confiance, nous avons offert notre destin aux nouvelles autorités centrafricaines. Mais, nous sommes aujourd'hui abandonnés, livrés à nous-mêmes, à tous nos désarrois. La barbarie, les pillages de nos ressources, se nourrissent d'inapplicables résolutions, et donc de nos vies, s'abreuvent de nos égorgements, de tous nos saignements, dans une indifférence totale et généralisée.
Nos appels au secours ne sont jamais que malvenus, mal décryptés, auprès de ceux-là ayant la charge, la responsabilité, de notre défense, de notre protection. Peuple à part, nous avons tout connu et subi, qu'avec des geignements, sans aucune révolte. Mais, en sera t-il, encore et toujours ainsi?
Il est temps de comprendre, mais surtout de prendre notre destin en mains. Éveil et réveil sont de conscience.
La prise de conscience se destine à tous les engagements. Il faut désormais s'approprier de la politique, investir largement, massivement, l'espace public, afin de pouvoir ne plus avoir à subir, mais être en situation de pouvoir créer les conditions nécessaires, indispensables, devant permettre, par la suite, toutes les entreprises créatrices d'emplois et de mieux-être.
Le pays est détruit. Il est à reconstruire.
Engageons-nous et offrons-nous un nouvel État digne de nouvelles exigences, avec des aspirations plus que décomplexées et surtout d'époque. Et comme dirait l'autre, demain se conçoit et se prépare aujourd'hui.
Jacques Ayandho.o
Le 3 décembre 2017
Rubrique libre opinon