Les entités très puissantes attaquent Macron, ça c’est une certitude. Hier on évoquait les mondialistes dont les médias ont effectivement mené la charge - y compris les médias internationaux- , aujourd’hui Sannat prétend que c’est le contraire …
Et les 2 analyses sont pertinentes . Assez compliqué de savoir qui est vraiment derrière tout ça, mais on aura sans doute bientôt une réponse claire !!
Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,
Les signes avant-coureurs d’une grande offensive d’été contre le président étaient déjà palpables il y a quelques semaines et les coups de semonce étaient bien réels.
C’est en raison de ces signaux faibles à l’époque, et qui désormais ne le sont plus -faibles-, que j’avais écrit un édito consacré à ce sujet et intitulé "Qui a décidé d’attaquer Macron ?". C’était le 11 juin, il y a plus d’un mois donc.
Depuis, les attaques contre le président français sont incessantes et il y a évidemment des raisons.
Pourquoi ceux-là mêmes qui ont porté au pinacle cet homme, aux faiblesses bien réelles et que l’on voit poindre maintenant publiquement, brûlent-ils ainsi leur idole de la veille ?
Je ne plaindrai pas Macron, qui n’a bien que ce qu’il mérite et récolte exactement les fruits de ce qu’il a semé, à savoir pas grand-chose de bonne qualité.
Néanmoins, avoir un président totalement tétanisé et décrédibilisé à la tête de notre pays, ce n’est pas une bonne nouvelle pour les Français dans leur ensemble.
Je vous disais également il y a quelques jours que Macron n’était plus, dans les faits, le président. Il a perdu en une semaine toute sa crédibilité : les rouages intermédiaires et ce que l’on appelle les "corps constitués" n’auront plus d’autre choix que de se protéger, et donc les courroies de transmission vont toutes se gripper les unes après les autres.
Macron se fait offrir une "fillonade" !
C’est donc la paralysie de l’action présidentielle qui s’annonce, et ce scandale un jour finira, bien qu’il puisse durer très longtemps comme l’a montré l’affaire Fillon, où à chaque jour sa peine qui n’en finissait pas.
Chaque jour, les commissions et les auditions retransmises en direct. Dévastateur.
Dévastateurs aussi, les analyses en direct ou encore les politiques interrogés en temps réel en sortie d’audition, dont celle remarquable de Marine Le Pen, non pas par ce qu’elle a dit -totalement sans intérêt et purement politicien ou presque-, mais par les députés d’En marche qui ont physiquement coupé cette interview. C’est la panique à bord, les dénis de démocratie sont à tous les étages, et cela se voit. Terriblement.
Dévastateurs tous ces enchaînements qui n’en finissent pas de finir et la pelote qui se tire, et demain on va auditionner machin, puis bidule, puis le secrétaire général de l’Élysée, et tout le monde a sur les lèvres évidemment le nom du coupable suprême : le Jupiter en personne.
Macron est déjà terminé, sa présidence, déjà achevée, ses réformes, déjà enterrées, c’est au mieux la chronique de l’inaction assurée.
Mais comment en est-on arrivé là ?
Comment passe-t-on de Saint-Macron à Maudit-soit-il ?
Macron s’est mis en travers des trois partenaires très sérieux.
- Le premier, c’est Poutine. Ils ne s’aiment pas. C’est compréhensible.
- Le second, c’est Trump. On se fait de grandes accolades, des mamours en public, mais ils se détestent.
- Le troisième, c’est Netanyahu.
Toute cette histoire ou presque est liée à un autre sujet, un sujet qui peut sembler lointain, mais qui pourrit d’ailleurs la politique française depuis 40 ans… Eh oui, cela ne nous rajeunit pas. C’est l’histoire de l’Iran qui se rêvait en puissance nucléaire et de la France qui avait décidé de s’allier à l’Iran pour la lui offrir… Nous avons eu des attentats, une guerre secrète, des assassinats de hautes personnalités liées à ce sujet ultra-sensible.
Cela continue aujourd’hui, sous d’autres formes.
Sans jugement aucun, et en dehors de tout parti pris, pour Israël, un Iran disposant de la bombe atomique, c’est un cauchemar.
Pour Trump, en recherche d’alliés pour mener à bien sa nouvelle stratégie de toute-puissance et de domination mondiale, l’alliance avec Israël est un élément cardinal.
Le soutien de Trump à Israël est total, complet, inconditionnel, et c’est dans ce cadre qu’il a reconnu Jérusalem comme capitale pour l’État hébreu avec des conséquences qu’il connaissait parfaitement à l’avance. C’est toujours pour les mêmes raisons que Trump est sorti des accords de 2015 avec l’Iran pour l’empêcher de se doter de l’arme nucléaire.
Depuis la sortie de ces accords, Trump a dit que les sanctions contre l’Iran seraient les pires jamais vues. Elles seraient complètes. Trump va renvoyer l’économie iranienne au Moyen-Âge et les réduire à la misère en les isolant totalement et sans pitié. Je ne suis ni pour ni contre, j’observe et vous raconte ce qu’il se passe.
Mais les européens, menés par Macron, ne veulent pas de ces sanctions, car ce n’est pas bon pour nos affaires…
Cette affaire iranienne n’est pas non plus la seule raison. Macron est un mondialiste. Trump, un souverainiste. Trump installe progressivement sa présidence, avec difficulté, mais il l’installe.
Il va donc tout faire pour dézinguer les leaders européens européistes et mondialistes. Il s’attaque frontalement à Theresa May au Royaume-Uni qui finira par chuter et se faire remplacer par Boris Johnson. En Italie, c’est fait, il a des souverainistes. En Autriche, c’est bon également. Il y a deux maillons forts à faire tomber.
L’Allemagne et la France.
Merkel et Macron, Mercron donc ou Mèrequelle… vont se faire pilonner, encore et encore, jusqu’à leur reddition totale ou jusqu’à leur disparition de la scène politique.
Nous sommes en guerre, une guerre terrible, que je vous chronique depuis que Trump est monté à la Maison Blanche.
Trump peut aussi perdre, car les mondialistes restent très forts, même aux États-Unis ! Regardez la passe d’armes autour de la rencontre Trump-Poutine ou encore celle de la fin de la semaine dernière entre le président américain et le gouverneur qu’il vient pourtant de nommer à la tête de la FED.
Les choses sont très complexes, mais l’affrontement entre les deux camps est sans merci. C’est une guerre à mort, et Macron, désormais, est dans l’œil du cyclone. Ce qui se passe est fascinant.
Gardez les yeux bien ouverts !
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
Charles Sannat , économiste français
Le 1 aout 2018