Il en est de la Centrafrique et des présidents centrafricains depuis plusieurs décennies, comme de l’histoire d’Espérantos et sa maman racontée ci-dessous. La maman étant le peuple centrafricain, et espérantos, les chefs d’Etat successifs à qui ce peuple ne cesse de confier des missions, jamais convenablement remplies, les unes comme les autres. Ces missions ont plutôt tour à tour échoué.
1- Le peuple confie au président de la République la mission de lui ramener la paix. Ce dernier choisit plutôt d’enfouir cette paix dans le sac rempli de ses ambitions personnelles. Á l’arrivée, la paix se trouve sacrifiée sur l’autel de l’enrichissement illicite et noyée dans le flot des intérêts égoïstes. Elle devient difficile et même impossible à retrouver, exactement comme l’aiguille qu’espérantos a mis dans le sac de son. Et le peuple de s’écrier : bonté du ciel ! Monsieur le président, qu'as-tu fait du bon sens que j'espérais t'avoir donné en te donnant mes voix et le pouvoir en même temps ?
2- Le peuple confie ensuite la mission au président-espérantos de faire naître et consolider son espoir en un lendemain meilleur. Mais chaque jour qui passe, cet espoir malheureusement se fond comme le beurre exposé au soleil du désespoir. Exactement comme ce que fit espérantos du beurre que sa maman l’envoya chercher autrefois.
3- Un jour, le peuple vit arrivé de Bruxelles président -espérantos, avec un pot rempli de promesses de dons. Le peuple en fut ravi et soupira. Mais des millions et milliards de dollars qu’on lui disait avoir recueillis en vue du développement de la RCA, plus personne n’en parle aujourd’hui. L’argent se serait-il étouffé comme le chien d’espérantos ?
4- Le peuple confie au président-espérantos, qui le lui a promis, la mission de lui ramener le bœuf gras et la vache au lait. Mais voici que président-espérantso, comme fit autrefois Espérantos du gigot de sa mère, manque de sagesse et de vigilance. Ses parents, ses amis et ses sympathisants, tous au grand trot et par l’odeur alléchés, n’ont de cesse que de dévorer les richesses et biens du pays, ne laissant au peuple que les os et quelques débris de chair.
Mais à qui la faute ? Á espérantos ou à sa maman ?
Au peuple ou au commissionnaire qu’il s’est choisi ?
L'heure vient où le peuple devrait se méfier de confier son destin au candidat futur pésident-espérantos. Le peuple a le choix de faire le bon ou le mauvais choix.Le 10 janvier 2020