D'après plusieurs sources concordantes, André Okombi-Salissa a été envoyé à la direction générale de surveillance du territoire -DGST- après être passé par les bureaux de la sécurité présidentielle. De son côté la DGST nie détenir Okombi Salissa. La plus jeune soeur de l'ancien ministre André Okombi-Salissa a déclaré " On vient de perdre un frère, arrêté il y a deux mois, et mort sous la torture il y a deux semaines ." André Okombi-Salissa bénéficie d'une immunité parlementaire puisque député de Lékana dans les Plateaux, à ce jour.
Selon les autorités, l'interpellation s'est faite sans violence, dans le cadre d'une enquête de flagrance. Elles ajoutent qu'André Okombi-Salissa sera présenté devant les instance de jugement. Son avocat, Maître Maurice Tihall, dénonce une machination et martèle "Il se cachait parce qu'il craignait pour sa sécurité, parce qu'il a eu des menaces et puis on a vu ce qui s'est passé pour les autres opposants. Et puis récemment, il a perdu un frère qui a été torturé. Et on a fabriqué ça de toutes pièces pour l'arrêter. C'est quelqu'un qui a toujours servi son pays, ce n'est pas du tout du genre à fomenter une atteinte à la sûreté de l'Etat. Ce n'est pas du tout sérieux ".
De son côté Claudine Munari, présidente de la fédération d'opposition Frocad-IDC-CJ3M, a indiqué "que Okombi Salissa paye son ambition présidentielle."
"Tout ce qui se passe au Congo aujourd'hui tourne autour de la reconnaissance ou non de ce hold-up électoral. On a commencé par le général Jean-Marie Mokoko aujourd'hui c'est Okombi-Salissa, et on dit demain à qui le tour ? Depuis un an, il y a Paulin Makaya. Croyez-moi, ce qui se passe au Congo, n'est pas du tout rassurant" insiste Claudine Munari.
Pour mémoire Claudine Munari est une habituée des grands écarts puisqu'elle fut ministre à l'époque du président Pascal Lissouba et ensuite ministre sous la présidence de Denis Sassou-Nguesso. A suivre...
Le 11 janvier 2017