Brazzaville accueille 350 délégués au chevet de l'industrie pétrolière

La 3e édition de la conférence internationale et expositions sur les hydrocarbures en République du Congo -CIEHC3- s’est ouverte le 24 avril 2017 à Brazzaville, capitale politique du Congo sous le patronage Clément Mouamba premier ministre du Congo et en présence de Jean-Marc Thystère Tchicaya, ministre des hydrocarbures du Congo et de Pierre Jessua, directeur général de Total E&P Congo ainsi que d'autres personnalités.

Le premier ministre Clément Mouamba a déclaré "Cette conférence sur les hydrocarbures, débute sous contexte difficile pour le secteur pétrolier qui depuis deux ans affecte les économies des pays qui n’ont pour base que cette ressource naturelle".

Durant 3 jours les participants vont débattre sur les opportunités disponibles dans les secteurs pétrolier et gazier ; les défis auxquels l’industrie pétrolière du Congo est confrontée ; les stratégies de diversification du pétrole et le développement d’autres secteurs viables. Ils ont également avoir l’opportunité d’être édifiés sur la nouvelle loi sur les hydrocarbures du Congo adoptée en août 2016. C’est une loi qui vise la création de la transparence dans l’ensemble de l’industrie qui se développe rapidement.

Pour cette 3e édition, les thèmes retenus pour les tables-rondes sont :

  • "les champs pétroliers matures et les possibilités d’intégration de nouveaux groupes contractuels",
  • "la création de richesse sur l’ensemble de la chaîne de valeur énergétique",
  • "le financement du développement des hydrocarbures en République du Congo et l’établissement d’une industrie solide du gaz",
  • "le développement de la technologie du pétrole et du gaz".

 

Ce sont près de 350 délégués nationaux et étrangers venus de plus de 15 pays, principalement des Etats membres de l’association des producteurs de pétrole africains -APPA-. Elle est organisée par le ministère congolais des Hydrocarbures, en collaboration d’AME Trade Ltd, sous le thème : "L’industrie pétrolière du Congo : défis et perspectives".

Elle s’inscrit dans le cadre des évolutions majeures actuelles dans le secteur pétrolier et gazier du Congo : la mise en œuvre du nouveau code des hydrocarbures du Congo ; les résultats du dernier appel d’offres du pays ; le lancement d’un nouvel appel d’offres et la mise en production de projets majeurs comme celui de Moho Nord.

Pour le ministre Thystère Tchicaya, la production pétrolière du Congo est sur une tendance haussière car elle est passée de 232 000 barils par jour en 2016 à 282 000 barils par jour en 2017 avec des réserves de l'ordre de 1,7 milliards de barils par jour prouvées jusqu'en 2042 soit les 25 prochaines années.

La mise sur le marché international d’une partie des blocs libres du domaine minier du Congo, dans le cadre de la promotion 2016-2017 et de la promotion 2017-2018, permettra de relancer l’exploration et de renouveler les réserves, a-t-il précisé en réaffirmant l’engagement du ministère des hydocarbures d’aider et accompagner l'ensemble des initiatives.

Le 24 avril 2017