Le général (2s) Ferdinand Mbaou, cible présumée de ce projet de tentative d'assassinat, avait déjà été victime d'une tentative d'assassinat en novembre 2015.
Agé de 62 ans Ferdinand Mbaou affirme ne pas avoir été directement informé, mais il n'est pas surpris. "Il y a 3 ans à peu près, en 2015, j’ai été victime et j’ai échappé à une tentative d’assassinat. L’enquête suit son cours. Je suis un résistant au pouvoir putschiste de Brazzaville et je pense qu’il me prend pour l’adversaire numéro un" martèle-t-il
Ferdinand Mbaou n'est pas davantage étonné par le fait que les hommes soupçonnés d'avoir voulu l'assassiner puissent être des anciens de la DGSE.
"ce que je sais, c’est que l’homme fort, comme on l’appelle à Brazzaville, utilise des nationaux, des étrangers pour nous pourchasser et donc ce n’est pas la première fois qu’il l’aura fait. Nous sommes plutôt heureux que les services de sécurité français aient mis la main sur ces gens-là. C’est une très bonne chose pour nous. Nous rendons hommage aux services de sécurité français" s'est félicité le célèbre opposant congolais.
Aucun commentaire de la part des autorités françaises.
Thierry Mungalla, porte-parole du gouvernement de la République du Congo, n'a pas voulu commenter. Il s'est fendu d'un sms "cette affaire se situe en France et implique apparemment des individus français".
A suivre ....
Le 16 septembre 2018