Denis Sassou-Nguesso, président de la République du Congo-Brazzaville s’est appitoyé, jeud 16 novembre 2017 à Bonn en Allemagne, sur la préservation de l’environnement, en réduisant le réchauffement global de la planète à moins 2°C.
Depuis la tribune de la COP 23, le président Sassou-Nguesso a martelé "L’enjeu aujourd’hui est de parvenir à limiter le réchauffement global à moins 2°C…". Sassou Nguesso a demandé à l'ensemble d la communauté interneationale de prendre conscience ce cette situation.
Denis Sassou-Nguesso a salué l’accord de Paris qui a constitué, à ses yeux une avancée historique pour l’humanité tout entière et souligné la nécessité d’apporter une réponse à cette préoccupation majeure qui avait fait l’objet du sommet des chefs d’Etat africains, tenu en marge de la COP22 au Maroc.
Le président Sassou-Nguesso a martelé qu’un ambitieux programme de réduction des émissions lié à la déforestation et la dégradation des forets a été mis en place au Congo.
"Ce programme permettra à la République du Congo de réduire les émissions d’environ 10 millions de tonnes équivalents carbone sur 5 an".
Le chef de l'Etat a par ailleurs déclaré "que le Congo consolide ses efforts dans la gestion durable des forêts, à travers la certification de 2 500 000 hectares, conformément aux normes FSC"ajoutant "Il m’a été confié la présidence de la commission du Bassin du Congo et de l’initiative du fonds bleu pour le Bassin du Congo" en rappelant "que ce fonds a été porté sur ses fonds baptismaux, le 9 mars 2017 à Oyo en République du Congo, lors de la signature du mémorandum d’entente pour sa création entre les pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale -CEEAC- et ceux de la Communauté de l’Afrique de l’Est.
Denis Sassou-Nguesso a parlé de la conférence extraordinaire des ministres en charge de l’environnement et des finances des deux communautés régionales (Afrique Centrale et de l’Est) du 5 octobre 2017 à Brazzaville. Cette réunion a permis de définir les moyens d’accélérer la mise en œuvre du Fonds bleu pour le Bassin du Congo et de la commission du Bassin du Congo.
Denis Sassou-Nguesso a insisté que le fait "que des indices probants tendent à montrer l’existence d’un important puits de dioxyde de carbone dans une tourbière au cœur du Bassin du Congo, entre la République du Congo et la République Démocratique du Congo. L’authentification de cette piste pourrait ouvrir la voie à un immense espoir pour l’humanité". Il a demandé l'aide technique et financière de la Communauté internationale pour la protection de cet écosystème extrêmement fragile.
Il a souhaité voir les délibérations de la COP23 de Bonn combler les espoirs des millions d’hommes et de femmes qui subissent chaque jour, à travers le Monde, les effets néfastes des changements climatiques
Le 16 novembre 2017