Anatole Limongo Ngoka, coordonnateur national des comités de soutien à la candidature du général Jean-Marie Mokoko, a "été arrêté chez lui vers 7 h 30" soit 6 h 30 GMT dimanche 27 mars 2016 et détenu à la direction générale de la sécurité du territoire - DGST - en présence de son épouse.
D’après M. Abiabouiti, un autre soutien du général Jean-Marie Mokoko qui était jusqu'en février 2016 conseiller du président Denis Sassou Nguesso pour les affaires de paix et de sécurité, a été arrêté jeudi 24 mars 2016 dans le nord du pays. Il s’agit Jean Ngouabi qui a été le directeur de campagne du général dans le district de Makoua. Il est détenu à la DGST à Brazzaville, " et serait accusé d'être à l'origine d'un mouvement insurrectionnel", a déclaré M. Abiabouiti.
Pour mémoire, le général Jean-Marie Mokoko a eu à deux reprises l’opportunité de prendre le pouvoir de manière la plus sure, et une troisième mais plus risquée.
Posons-nous les bonnes questions : Il ne l’a pas fait en 17 années alors, pourquoi ce réveil tardif ? Ses épaules ne sont pas taillées à la hauteur de la fonction présidentielle. Le général Mokoko ne doit-il pas son aisance financière au président Denis Sassou -Nguesso ?
Est-il sérieux de la part d’un général "d’appeler le peuple à la désobéissance civile ?". La logique de coup d’état n’est pas donnée à tout le monde. A ce jour un autre se trouve dans une logique de coup d'état mais faute de moyen financier, il observe.
De plus lorsque 5 candidats d’opposition rejettent le verdict des urnes en demandant "à la population à le contester par des voies légales et pacifiques en commençant par observer mardi 29 mars 216 des journées "villes mortes". Ces candidats oublient qu'ils ont tous été ministres et bien "mangés financièrement" auprès de l’actuel président.
Décidément, comme le disait Jean Tiberi ancien maire de Paris "les politiques n’aiment pas les créanciers"
Le 28 mars 2016