La force du faible est de bien connaitre le fort
et la faiblesse du fort est d'ignorer le faible
Après les pressions de la France et les Etats-unis, Denis Sassou-Nguesso qui se croyait inébranlable transpire à grosses gouttes...
Il n'a jamais eu aussi chaud ! avec le FMI, la demande de libération des prisonniers, et sans omettre la demande de Mathias Dzon qui prône un dialogue politique inclusif rassemblant toutes les forces vives du Congo.
Et le comble le général de division Raymond Damas Ngollo vient de s'eteindre dans un hôpital le 9 août 2017 où des souvenirs reviennent à la surface... après 30 années. Il paraît que le chiffre 7 est une malediction pour certains responsables politiques congolais...
Dans les prochains jours nous devrions assisté à la libération des prisonniers politiques.
Pour l'heure Modeste Boukadia né le 15 juin 1954 à Brazzaville et qui fut candidat à l'élection présidentielle de 2009 devrait sortir dans les prochaines heures ou il devrait regagner Paris en fin de journée sur un vol Air France. Médecins et gendarmes français sont sur le terrain.
Modeste Boukadia, président du parti politique cercle des démocrates et républicains du Congo -CDRC, opposition-, homme politique peu connu du grand public, avait été jugé en 2014 par contumace par la Cour criminelle de Pointe-Noire, et condamné à 30 années de travaux forcés, avec un mandat d'arrêt pour "atteinte à la sûreté intérieure de l'Etat".
Il était retourné au Congo en 2016 où il fût immédiatement arrêté et jeté en prison avec un accueil "VIP".
Le 10 août 2017