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La constitution d'octobre 2015 ou le Waterloo de Sassou-Nguesso
A force de vouloir attraper une proie que l'on croit facile,
on risque de perdre de vue ses propres conditions de sécurité et perdre la vie...dns.sur.un.banc@eo
Une réflexion de Pascal Malanda très forte en hypothèses...
Il y a 5 ans, en juillet 2012, concernant la situation politique du Congo, je livrais ma pensée sous le titre Sassou-Nguesso face à Sassou-Nguesso. A l’époque, 4 ans avant la fin de son dernier mandat, je m’interrogeais déjà sur la forme qu’allait prendre la sortie de Sassou de la vie politique active. Sage et pacifique alternance démocratique ou au contraire violente et meurtrière confrontation avec le peuple ? J’ai longtemps cru à la première variante. Malheureusement, chaque jour qui passe nous plonge un peu plus dans la deuxième variante aux conséquences dramatiques pour le pays et surtout pour les générations futures. L’homme qui aurait pu faire l’économie d’une nième tragédie à son peuple est en train de servir un spectacle désolant à la face du monde. Celui qui aurait pu partir la tête haute se retrouve dans un bourbier dont il ne sortira que mort ou totalement laminé et humilié, à moins de se ressaisir et d’assumer ses responsabilités comme nous essayerons de le montrer à la fin de cette analyse.
Napoléon Bonaparte à Waterloo
Clausewitz disait que "la guerre est la continuation de la politique par d’autres moyens." A la guerre comme à la guerre, il y a des batailles perdues et des batailles gagnées. Le maréchal Napoléon est connu pour les grandes guerres qu’il a menées de l’Egypte en Russie. En 1815, Napoléon a mené sa dernière grande bataille à Waterloo où s’est brisée sa carrière fulgurante. Pour ceux qui ont eu le plaisir de lire Les Misérables de Victor Hugo, ils ont dû découvrir la description méticuleuse et savoureuse que le poète fait des escarmouches dans les ruelles de la petite bourgade wallonne. Ma lecture des Misérables m’a fait découvrir le personnage de Grouchy. Alors que Napoléon espérait voir arriver le général et son armée pour faire basculer la bataille, c’est l’armée prussienne conduite par Blücher qui apparut dans le dos des lignes impériales.
Deux siècles après Napoléon, depuis octobre 2015 et le changement de la constitution, Sassou mène de grandes batailles pour sa survie politique. Plongé dans une crise sans précédent due en partie à la chute du prix du pétrole, mais surtout à la mauvaise gouvernance, Sassou attendait impatiemment la remontée des cours du pétrole pour sauver son économie. Malheureusement ce sont les révélations financières scandaleuses auxquelles il a droit et qui le mettent pratiquement à genou. Dans une démocratie, un scandale de cette ampleur aurait rapidement conduit soit à la démission du président, soit à sa destitution. Le fait que rien ne se passe au sommet de l’Etat est une preuve supplémentaire du caractère non démocratique du régime actuel.
La question n’est pas SI mais QUAND et COMMENT ?
Face à l’ampleur de la crise politique et surtout économique, suite aux révélations qui le poussent dans ses derniers retranchements, la question qui se pose et s’impose n’est plus "si", mais "quand" et surtout "comment" tout cela s’achèvera.
Quel visage prendra l’après-Sassou ?
La sagesse russe dit : "Si je savais le lieu où j’allais tomber, j’y aurais mis un matelas pour amortir ma chute." Sachant sa chute imminente, Sassou serait-il tenté de préparer son fils pour couvrir ses arrières ? A l’impossible nul n’est tenu. Au Togo, en RDC et au Gabon, les actuels présidents ont succédé à leurs paternels. Il serait tentant de dire pourquoi le Congo ferait-il exception à cette règle monarchique ?
Obnubilés par la question du départ de Sassou, nombreux sont les congolais qui ne se posent pas la question fondamentale concernant le lendemain de ce départ. Ce départ a déjà eu lieu en juillet 1992. Les conséquences sont connues de tous : retour sanglant en 1997, guerre civile interminable, élections frauduleuses. Après une accalmie entre 2004 et 2015, les hostilités ont repris de plus belle. Ayant refusé de partir de façon honorable à la fin de son dernier mandat constitutionnelle, Sassou a créé un nouveau contexte socio-politique très volatile. Sur quoi débouchera ce nouveau contexte ? Toute la nation doit aujourd’hui s’y atteler avec bonne volonté et abnégation pour conjurer nos démons nationaux. Les nations qui se développent investissent beaucoup dans la prospective "Science ayant pour objet l’étude des causes techniques, scientifiques, économiques et sociales qui accélèrent l’évolution du monde moderne, et la prévision des situations qui pourraient découler de leurs influences conjuguées."
Kiki président pourra-t-il protéger Sassou ou au contraire, il accélèrera leur chute commune ? Il y a des signes du temps qu’il faut savoir lire grâce à la prospective.
Le déshonneur et la guerre
Condamnant la lâcheté des alliés à Munich face à un Hitler roublard, Churchill avait dit : "Vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre." Sassou n’a pas voulu d’une sortie honorable -est-ce encore possible ?- en quittant le pouvoir. Aujourd’hui il court de forts risques de perdre et le pouvoir et l’honneur.
Dès le début de ce qui est devenu aujourd’hui une crise ouverte aux conséquences imprévisibles, j’avais adopté une position claire et nette qui m’a parfois valu beaucoup d’incompréhension et d’inimitié : une alternance démocratique et pacifique, même au prix de certaines concessions financières et politiques -à négocier- aux anciens dignitaires. J’assume aujourd’hui encore, contre vents et marrées cette position qui est à mon avis porteuse des germes d’un vrai dialogue.
Etant à l’époque en position de force, les dignitaires du régime auraient pu obtenir une solide garantie sur leur avenir. A l’époque, le baril du pétrole avoisinait les 150 dollars, le pays vivait dans l’opulence avec un budget largement excédentaire et des banques en surliquidité. Le Congo se payait même le luxe de prêter comme une cigale de l’argent à la Côte d’Ivoire, à la RCA, au Togo, au Niger dans des conditions les plus douteuses.
2014, année où les cours du pétrole amorcent une chute brutale est aussi l’année où, très grossièrement, par Justin Koumba et Pierre Mabiala interposés, Sassou amorce son projet de briguer un troisième mandat que lui interdit la constitution de 2002. Le reste est désormais bien connu.
Sassou regrette-t-il sa décision ?
Depuis, il y a eu les crises du 25 octobre 2015, du 20 mars 2016 qui ont débouché sur une crise postélectorale aiguë que sont venues renforcer la catastrophe sécuritaire et humanitaire du Pool et la crise économico-financière sans précédent que traverse le pays. Face à l’ampleur du désastre en cours et de la catastrophe annoncée, je suis persuadé que Sassou doit amèrement regretter sa décision. Certains affirment qu’il a été mal conseillé par des courtisans véreux plus soucieux de leurs intérêts que de ceux de la nation. Mais c’est oublier que le dernier mot revient toujours au conseillé et non au conseiller. En effet, si du haut du dixième étage d’un immeuble je fais miroiter à Sassou ses puissances surnaturelles qui lui permettraient de voler comme un oiseau en se jetant dans le vide, tant que Sassou lui-même ne sautera pas, il ne s’écrasera pas au sol. Koumba et Mabiala ne sont que des griots qui ont chanté des louanges aux oreilles de Sassou, ce que ce dernier souhaitait absolument entendre : Il était l’infatigable bâtisseur et pacificateur dont le Congo ne pouvait se passer au risque de stagner et de sombrer dans la violence. La catastrophe actuelle est donc à 117% la responsabilité de Sassou. Il doit courageusement l’assumer.
Une catastrophe plus grave encore assombrit notre avenir
D’aucuns prêtent à Sassou le secret projet de vouloir imposer son fils comme successeur à la tête de l’Etat. D’autres au contraire affirment qu’il y est catégoriquement opposé, mais serait sur le point de céder aux pressions et caprices de son fils Christel -entouré de sa propre cour princière-. A ce jour, rien d’officiel n’a encore transpiré à ce sujet du côté du palais de Mpila ou d’Oyo. La seule chose que l’on puisse affirmer, puisque venant de Jean-Paul Pigasse, communiquant attitré et paraît-il très écouté par Sassou, c’est que les ambitions démesurées de sa famille biologique et surtout les rivalités à peine masquées de sa progéniture, lui causent de sérieuses insomnies. Au Congo comme ailleurs, la rumeur vaut ce qu’elle vaut, mais face à ces supposées velléités dynastiques, la plus grande rigueur et détermination s’imposent à notre peuple.
Pour ma part, je voudrais souligner le caractère catastrophique et irresponsable d’un pareil geste. En dehors de son côté injurieux à l’intelligence des congolais, il porte surtout les germes d’une contestation qui menacerait la stabilité de ce qui nous reste d’Etat, et au-delà-la et par ricochet, la stabilité même de la sous-région Afrique Centrale. En effet, de nombreux Congolais rejettent violemment les prétentions de Kiki sur la seule base qu’il serait "Zaïrois". A Kinshasa, le long règne de Joseph Kabila à qui on prête des racines rwandaises a renforcé l’instabilité à l’est du pays qu’il laisserait piller par ses vrais compatriotes, les Rwandais. Qu’en serait-il d’un Kiki, président du Congo ? Fera-t-il du Congo un pays soumis à la RDC ?
Panafricain jusqu’à la moelle des os, je n’ai aucun problème avec la nationalité de Kiki et encore moins avec ses ambitions présidentielles. Dans une élection libre et démocratique, il n’aura de toute façon pas ma voix car je suis opposé au népotisme. Ce qui en revanche me dérange fortement et qui suscite au plus haut point mon allergie à cette rumeur, c’est de voir, par notre passivité et notre complaisance, un jour les rênes du pays confiés à une personne dont la gestion catastrophique et familiale de la SNPC a contribué à la colossale dette congolaise. Dette que les Congolais paieront peut-être, comme le dit la bible, jusqu’à la troisième et la quatrième génération. Entendons-nous bien, je n’affirme pas gratuitement que Kiki a pillé la SNPC, je suis tout simplement persuadé que l’ampleur de la dette congolaise suppose de fortes complicités au sein de cette entreprise nationale qui occupe une position cardinale dans l’économie congolaise. D’où l’urgente nécessité d’un audit qui fixera tout le monde.
Pour le moment, Kiki pousse insidieusement et subtilement ses pions sur l’échiquier politique national. Réel patron du pétrole congolais, député d’Oyo, il s’est entouré d’innombrables conseillers dévoués à sa supposée marche vers le palais de Mpila. Tout ne tardera pas à se dévoiler avec l’installation de la nouvelle assemblée issue des législatives frauduleuses des 16 et 30 juillet 2017. En confiant les postes-clés des nouvelles institutions, il baliserait son boulevard vers la présidence.
Nous n’en sommes pas encore là, mais pour combien de temps ? Kiki est politiquement fragile, un colosse aux pieds d’argile qui traine la mauvaise gestion de la SNPC comme un véritable boulet ou une épée de Damoclès. Son dernier passage chez les enquêteurs du pôle financier en France en dit long sur les casseroles qu’il traine. Ses faux-conseillers lui ont-ils soufflé la conquête de la présidence comme unique bouée de sauvetage, lui qui sans cette fonction sera traité comme un vulgaire malfrat ? Connaissant les mœurs de cette engeance conseillère congolaise, il n’est pas difficile d’y céder à cette hypothèse. Le peuple a pourtant le dernier mot. Que ce dernier et ce qui nous reste d’opposition exigent à grands cris et à coup d’arguments massue un audit de la SNPC en particulier et de la dette congolaise en général, alors les réelles ou supposées ambitions de Kiki s’effondreront comme un château de cartes et tout ceci sans dire un seul mot sur sa nationalité. Cela contribuera à l’ébauche d’un véritable "après-Sassou" qui ne se réduirait pas à remplacer 33 ans du père par 40 ans du fils. Au vu des trois décennies du père, ce serait en effet un désastre national que l’après-Sassou se transforme à faire du Sassou sans Sassou.
L’espoir est-il encore permis ?
L’entêtement de Sassou nous a aujourd’hui conduits dans une impasse totale. La crise économique, intraitable et incorruptible opposant, pousse Sassou dans ses derniers retranchements. Lui qui hier encore ne voulait pas entendre parler d’un vrai dialogue, lui qui fort de ses pétro-cfa était habitué à rouler son opposition dans la farine des pseudo-dialogues d’Ewo, Dolisie et Sibiti, sera demain contraint de s’asseoir à une véritable table de négociation ou accélérer un effondrement inéluctable de son régime. Le plus tôt sera le mieux pour tout le monde. Chaque jour qui passe nous rapproche de l’implosion socio-politique et le temps ne joue plus en faveur de Sassou. Selon le principe de l’arroseur arrosé, Sassou qui refusait le dialogue et la main tendue de l’opposition pour résoudre la crise post-électorale, sera obligé demain de courir derrière l’opposition dans l’espoir de négocier une improbable sortie de crise sous la pression des bailleurs de fonds. Et que se passera-t-il si l’opposition ragaillardie par ce nouveau rapport de force refuse toute concession et exige la capitulation pure et simple du pouvoir ?
Une chose est sûre, Sassou ne pourra plus dicter les conditions d’un dialogue national au reste du peuple. Tout ce qu’il pourra tirer d’un tel forum, c’est la négociation au rabais des conditions d’une sortie honorable. Le roi est nu. Ce qu’il aurait royalement obtenu avant le 25 octobre 2015, il sera obligé de se battre bec et ongles pour l’obtenir car si en 2015 il aurait pu partir en laissant la gestion de sa colossale dette à son successeur, aujourd’hui il lui faudra beaucoup de talent pour échapper à la vindicte populaire et à une condamnation pour haute trahison du peuple qu’il aura ruiné jusqu’à la troisième et la quatrième génération.
Les scénarii sur la table de Sassou
Que la situation politique actuelle soit intenable est une évidence pour tous, pouvoir et opposition. Quelle sera l’issue finale ? Comme disait Mika Waltari dans son roman Sinouhé l’Egyptien, "De demain, nul n’est certain." Et dans ce genre de situation, il est recommandé de faire preuve de beaucoup de sagesse et d’humilité. Si nous voulons sauver le Congo, tout le monde gagnerait à mettre un peu d’eau dans son vin, à commencer par Sassou, le plus concerné.
Pour ma part, voici comment je perçois les cartes prospectives qui sont posées sur la table de Sassou :
1. Il se maintient au pouvoir contre toute logique en attendant une embellie des cours du pétrole. Dans ce cas, il se retrouve dans la position et la situation de Napoléon attendant l’arrivée des renforts conduits par Gouchy. On sait que ces renforts n’arrivèrent pas à temps et Wellington battit le Corse à Waterloo.
2. Un coup d’Etat de palais de Kiki pour remplacer en douceur son père. Pour se maintenir au pouvoir, il devra alors faire face à la fronde d’une partie de l’establishment clanique qui ne supporte pas la montée du "Zaïrois" sur le trône du Congo. Osera-t-il sacrifier ces derniers à la manière ottomane pour consolider son pouvoir ? Quelle sera la réaction de la population face à cette perspective de vivre du Sassou sans Sassou ?
3. Un coup d’Etat de palais de Jean-Dominique Okemba -JDO- pour remplacer plus ou moins violemment son oncle adoptif. Ses dernières démêlée -vraies ou supposées- avec Nianga Mbouala sont révélatrices d’un climat délétère au sommet du régime. Pour se maintenir au pouvoir, il devra lui aussi faire face à la fronde des membres du clan qui ne le supportent pas, à commencer par la progéniture directe de Sassou. Osera-t-il sacrifier ces derniers à la manière ottomane pour consolider son pouvoir ? Quelle sera la réaction de la population face à cette perspective ? JDO fera-t-il du quasi-Sassou sans Sassou ou inaugurera-t-il une nouvelle ère ?
4. Un coup d’Etat républicain. Un officier républicain et intègre prend ses responsabilités à la Rawlings, le général ghanéen qui avait remis son pays sur les rails démocratiques. Jerry John Rawlings, a marqué d’un sceau indélébile le Ghana en restaurant sa fierté, en industrialisant le pays, en instaurant la démocratie. Cet officier républicain dépose Sassou sans bain de sang -?-, organise une transition de quelques années avant de remettre le pouvoir aux civils.
5. Une insurrection populaire. Le peuple, dans sa grande majorité, du nord au sud, d’est en ouest se lève pour mettre fin à un régime qui l’a ruiné et humilié. Comment se passera cette insurrection ? Rapide et maîtrisée ou longue débouchant sur une guerre civile de plusieurs années ? Qui en prendra la direction et avec quel objectif ?
6. Un vrai dialogue national dont les délégués seraient les 600 participants au dialogue de Sibiti et les 600 participants au dialogue de Diata. A ces 1 200, on associerait les membres de la société civile et les opposants qui avaient boycotté les deux dialogues de Sibiti et de Diata. La diaspora congolaise y sera aussi associée. Si pour les délégués de Sibiti et de Diata les listes sont connues, les critères de sélection et le nombre des opposants ayant boycotté les deux dialogues, des membres de la société civile et ceux de la diaspora risquent de poser quelques problèmes techniques facilement surmontables à l’aide de la bonne volonté de tous.
Le lieu du dialogue : au Congo en cas de large consensus, à l’étranger en cas d’absence de consensus (les délégations seraient alors éventuellement réduites-. Un médiateur national et international consensuels. Le dialogue aboutirait à une période transitoire de 3 mois -selon la constitution actuelle, constitution qui sera abrogée puisque ayant conduit à l’impasse actuelle- gérée par un gouvernement de large union nationale chargé de traiter les affaires courantes et de préparer de nouvelles élections présidentielles législatives et locales sous le contrôle d’une nouvelle Commission Electorale Indépendante consensuelle et pérenne.
L’intérim de la présidence serait assuré par le président du sénat. Cette grande assemblée pourrait jouer le rôle d’une constituante. La grande question est la suivante : quel sort réserver à Sassou et son entourage ? Ce sera le nœud du succès ou de l’échec de l’assemblée. Comment concilier la lutte contre l’impunité avec la soif de justice et de vengeance sans créer de nouvelles fractures ? Laisser les crimes politiques et économiques impunis ne moralisera pas la société; se focaliser sur eux plongera l’assemblée dans une totale impasse. La durée de l’assemblée sera limitée -quelques jours ?- et ses décisions seront exécutoires.
Naturellement, ma préférence est évidente : le point 6. Et dans l’ordre des préférences, mon choix évolue de 6 à 1. Mais comme d’habitude, il s’agit ici d’une analyse qui n’engage que moi.
Pacal Malanda --Le 17 août 2017