Le 12 mars 2018 le parquet du Caire en Egypte a annoncé par le biais d'un communiqué reçu avoir mis en place des lignes téléphoniques dédiées aux plaintes contre les informations mensongères pouvant porter atteinte à la sécurité de l'Etat, publiées par les médias et sur les réseaux sociaux.
Il est indiqué "le parquet égyptien a réservé des numéros de téléphone portable pour recevoir les plaintes via la messagerie instantanée Whatsapp et par SMS à condition que le nom du plaignant et ses données personnelles y soient précisés".
A quelques jours de l'élection présidentielle en Egypte, les médias locaux reçoivent cette mesure comme une sorte d’avertissement.
Si la décision peut effectivement avoir un effet dissuasif sur la publication de fausses informations, elle peut aussi servir à censurer les médias. Abdel Fattah al-Sissi, président de la République arabe d'Egypte avait déjà mis en garde les médias contre la publication d'informations diffamatoires vis-à-vis d'officiers d'active ou de réserve plus généralement du monde l'Armée en les qualifiant de "haute trahison".
Le 14 mars 2018