L'hôtel Ledger de Bangui abrite une conférence les 4 et 5 avril 2018 sur le thème "les armes légères et de petits calibres en Afrique centrale" autour de nombreux acteurs politiques nationaux et locaux et des représentants du PNUD, MINUSCA et de l'UNMAS et divers partenaires internationaux engagés dans la sous-région dans la lutte contre la prolifération illégale d’armes et de munitions.
Kenneth Gluck représentant spécial adjoint du secrétaire général des Nations Unies, en charge des affaires publiques à la MINUSCA a fait le constat que "les États touchés par les conflits, sont souvent affectés par la prolifération illicite des armes légères"en regrettant que "cette prolifération constitue un problème persistant à la paix et à la sécurité nationale et régionale."
Kenneth Gluck a insisté sur le fait que "la gestion des armes et des munitions doit être améliorée en Centrafrique." L'objectif de cette rencontre est "le renforcement du contrôle des ALPC dans la sous-région de l’Afrique centrale à travers le partage des bonnes pratiques et l’élaboration des recommandations entre les différents organismes gouvernementaux et les organisations de la société civile".
Pour mémoire l'Afrique centrale s’est dotée de son propre instrument juridique de contrôle de ces armes-là avec la "convention de l’Afrique centrale pour le contrôle des armes légères et de petits calibres, de leurs munitions et de toutes pièces pouvant servir à leur fabrication ou assemblage."plus connue sous l'appellation "convention de Kinshasa"et adoptée à l’unanimité par les membres de la CEEAC, le 30 avril 2010.
La Convention de Kinshasa demande à chaque Etat membre de fonder une Commission nationale de lutte contre le commerce et trafic illicites des armes légères -COMNAT-ALPC-
Le 4 avril 2018