Par Christopher Kinsey
Translated by Nicolas Wuest-Famôse : International Law and the Control of Mercenaries and Private Military Companies - p. 91-116
This article is a translation of : International Law and the Control of Mercenaries and Private Military Companies
Introduction
Cet article a pour objectif d'examiner la manière dont le droit international peut être mobilisé en tant qu'agent de contrôle des mercenaires et des compagnies militaires privées.
Les traités internationaux passés, en vue de contrôler l'activité des mercenaires, comprennent
- les protocoles additionnels I et II de la convention de Genève -1949-,
- la convention de l'organisation à l'unité africaine -OUA- pour l'élimination des mercenaires en Afrique -1972-,
- la convention internationale contre le recrutement, l'utilisation, le financement et l'instruction de mercenaires -1989-.
Ces traités régulent principalement les relations entre les Etats concernés par l'utilisation de la violence internationale privée comprise en termes de mercenariat. Ces traités sont loin d'être parfaits.
En effet, ils sont le reflet de la tension internationale entre l'Occident et des Etats du tiers-monde, notamment africains, sur ce que ces Etats analysent comme une volonté de l'Occident de tolérer des activités de mercenariat au-delà de leurs frontières. Pareille tension était particulièrement évidente dans les années 1960 et 1970 dans cette Afrique post-coloniale, et avait forcé la communauté internationale à considérer d'un peu plus près les activités des mercenaires. Quoi qu'il en soit, la méfiance à l'égard des mercenaires ne s'est jamais traduite par une condamnation légale pleine et entière que ce soit dans le droit international ou dans les législations internes.
La suite sur https://journals.openedition.org/conflits/981?lang=en
Le 15 août 2018