Les travailleurs de la société des télécommunications du Centrafrique -SOCATEL- poursuivent leur mouvement de grève débuté depuis le mois de mai 2015. Ils réclament maintenant 32 mois d’arriérés de salaire au gouvernement. A travers leurs syndicats, à savoir le syndicat autonome des télécommunications -Synatel- et le syndicat chrétien des travailleurs des télécommunication -SCTT-, ils avaient demandé le paiement d’au moins 5 mois d’arriérés, avant l’arrivée du Pape François. Sans aucun résultat.
Pour se faire entendre, les employés de la SOCATEL avaient alors menacé de perturber les communications téléphoniques au plan national et à l’international lors de la visite du Saint Père le 29 novembre 2015. Ils se sont finalement ravisés, ne mettant pas en exécution leur menace. Ils ont opté pour une autre solution, plus douce. Ils ont demandé à l’Archevêque de Bangui, autorité religieuse très écoutée par le gouvernement, d’intervenir pour eux auprès de Catherine Samba-Panza, présidente de transition.
Pour le personnel de la SOCATEL, de plus en plus remonté contre l’opérateur historique et le gouvernement, le non-aboutissement de leur démarche signifiera un durcissement de leur mouvement de protestation et de revendication.
Le 4 décembre 2015