Transparency International a rendu public l'édition 2016 de son rapport sur la corruption dans le monde.
Le document qui a établi le classement de 176 pays met en exergue cette année la relation entre la corruption et les inégalités qui se nourrissent mutuellement pour fonder un cercle vicieux entre la corruption, l'inégale répartition du pouvoir dans la société, et la répartition inégale de la richesse. José Ugaz président de Trasnparency international remarque "Dans beaucoup de pays, les populations ne parviennent pas à satisfaire leurs besoins les plus élémentaires et vont se coucher affamées chaque nuit à cause de la corruption, pendant que les puissants et les corrompus mènent un train de vie somptueux".
Transparency international souligne que la corruption et les inégalités alimentent le populisme. L'échec de la classe politique traditionnelle à lutter contre la corruption fait grandir le cynisme au coeur des populations qui se tournent vers les leaders populistes qui ont beau jeu de promettre la fin de la corruption et l'abolition des privilèges. Un discours très actuel au vu des grandes tendances de l'année 2016 dans le monde politique.
Le Danemark et la Nouvelle-Zelande se partagent la 1ere place mondiale suivis de la Finlande, Suède et Suisse.
En Afrique subsaharienne, le Botswana est le 1er pays le moins corrompu, suivi du Cap vert 38e position de Maurice 50e position qui est à égalité avec le Rwanda alors que la Namibie se trouve à la 53e ferme le bal du Top 5.
A extrémité du classement on retrouve le Soudan occupant la 170e, le Soudan du Sud la 175e et la Somalie 176e, bon dernier mondial.
Sur une échelle de 1 à 100, la moyenne globale est de 43, signe que la plupart des pays a encore des efforts à faire pour endiguer le phénomène.
Le 25 janvier 2017