Le centrafricain Patrice-Edouard Ngaïssona ancien chef rebelle, ancien député et ancien ministre des sports sous la présidence de François Bozizé a été arrêté ce mercredi 12 décembre 2018 par les autorités françaises.
Ancien chef du groupe armé anti-balaka, il a été arrêté à Paris conformément à un mandat d’arrêt délivré par la CPI à La Haye. Le mandat d’arrêt a été délivré le 7 décembre 2018 pour des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité qui auraient été commis dans l’Ouest du Centrafrique, souligne le communiqué de la cour pénale internationale - CPI -
Les faits remonteraient entre septembre 2013 à décembre 2014. A l’époque Patrice-Edouard Ngaïssona était l’un des plus hauts dirigeants du mouvement anti-balaka, le coordinateur général national.
La CPI pense qu’au moins une attaque généralisée et systématique a été perpétrée par les anti-balaka contre la population civile musulmane et quiconque semblait soutenir le groupe armé de l'ancienne Seleka.
A ce jour Patrice-Edouard Ngaïssona est président de la fédération de football du Centrafrique et est poursuivi par la CPI pour crimes contre l’humanité -meurtre, extermination, déportation, etc...- et crimes de guerre -meurtre, torture, traitement cruel, mutilation, etc..-
En 2016 Patrice-Edouard Ngaïssona coordonnait par le biais de ses éléments un vaste système d’intimidation et de bourrage des urnes pour le compte du candidat Touadéra au 2e tour contre Dologuélé...
Soulignons que son arrestation intervient quelques semaines après celle du député Alfred Yekatom alias "Rombo" lui aussi anti-balaka. Pour mémoire le député Yékatom a fait également campagne pour le candidat Touadéra..contre Dologuélé...
Pour de plus amples informations rendez-vous sur https://www.icc-cpi.int/