La France a condamné, vendredi 18 mai 2018 l’attaque perpétrée la veille contre un convoi de la -MINUSCA- faiant un mort et 8 blessés parmi les casques bleus mauritaniens.
La France réitère son plein soutien à l’action menée par la MINUSCA "qui paie le prix fort dans l’accomplissement de sa mission", a affirmé la porte-parole du ministère de l'Europe et des affaires étrangères de la France en réaction à cette attaque menée dans la région d’Alindao, dans le sud-est du Centrafrique.
Il est "impératif que tous les groupes armés, à Bangui et dans le reste du Centrafrique, cessent toute forme de violence et d’activités déstabilisatrices, déposent les armes et s’engagent sans délai et sans condition dans le processus de paix"selon les termes du communiqué.
Paris appelle dans ce cadre à la mise en œuvre rapide de la feuille de route conjointe pour la paix et la réconciliation adoptée, le 17 juillet 2017 à Libreville en vue d’aboutir au désarmement effectif des groupes armés et réaffirme son soutien à l’action menée dans ce cadre par les autorités centrafricaines, l’Union africaine et les pays et organisations de la région, qu’elle encourage à poursuivre leurs efforts.
L’attentat, perpétré par des membres présumés anti-Balaka, a été condamné aussi par Antonio Guterres secrétaire général de l’ONU, soulignant d'après un porte-parole de l'ONU "la détermination de la MINUSCA à protéger les civils et à contribuer à la stabilisation de la République centrafricaine."
L’attaque est survenue alors que les soldats de la paix, tous appartenant au contingent mauritanien, escortaient un convoi logistique de la MINUSCA en provenance de Kongbo à destination d’Alindao, deux villes de la préfecture de la Basse-Kotto.
Le 18 mai 2018
