Justin Trudeau premier ministre du Canada a invité Uhuru Kenyatta président du Kenya au sommet du G7 à Charlevoix au Québec qui se déroulera en juin 2018. Ce sommet sera axé sur le changement climatique, les questions de sécurité et le commerce, soulignant le rôle du Kenya comme acteur incontournable dans la recherche de la stabilité dans la région de l'Afrique de l'est. Le président Kenyatta avait assisté en 2017 au sommet du G7 à Taormina en Italie. Le groupe des 7 pays les plus industrialisés rassemble : Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon, Royaume-Uni.
Uhuru Kenyatta et Justin Trudeau@pr/sc
Justin Trudeau a personnellement prolongé l'invitation lorsqu'il a eu des entretiens bilatéraux avec Uhuru Kenyatta à Lancaster house à Londres, en marge de la réunion des Chefs d'Etat et de gouvernement du Commonwealth. Ils ont évoqué l'économie bleue et les moyens à mettre en oeuvre concernant les ressources océaniques pour soutenir la croissance économique.
Justin Trudeau a accepté la demande d'Uhuru Kenyatta, de co-organisé la conférence sur les océans que Nairobi capitale du Kenya abritera en novembre 2018.
Le président du Kenya a déclaré "nous voyons cela comme une occasion importante d'ancrer le message que nous devons continuer à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour lutter contre la pauvreté. Si nous ne combattons pas la pauvreté, cela permettra aux immigrants de pays pauvres de chercher de nouveaux pâturages dans les pays occidentaux, avec le risque de les affecter négativement"ajoutant "nous devons nous employer à soutenir la croissance dans les pays en développement, y compris en s'appuyant sur des investissements plus importants dans le secteur privé. Le développement est essentiel pour assurer la stabilité".
Pour sa part Justin Trudeau a souligné "qu'il voulait une action plus grande et cohérente dans la lutte contre les défis causés par le changement climatique, et que le monde devait travailler ensemble pour s'assurer qu'il atténue les effets des changements climatiques défavorables et rapides" ajoutant sa préoccupation "par le fait que les militants de groupes terroristes au Yémen et ailleurs risquent de déstabiliser davantage de pays de la région."
Le Président Kenyatta indiqué "qu'une partie de la solution consiste à autoriser les troupes africaines sous l'AMISOM à continuer d'être engagées en Somalie et ce n'est pas le moment de se retirer" ajoutant "nous devons nous assurer que nous travaillons pour sécuriser la région, et non pour saper la paix et la sécurité."
Dans le cadre de sa participation au sommet des chefs d'Etat et de gouvernement du Commonwealth, le président Kenyatta souhaite parvenir à des accords afin d'accroître le commerce intra-Commonwealth pour 2 milliards de dollars. Le commerce et l'investissement entre le Kenya et la Grande-Bretagne post-Brexit sont des sujets prioritaires et à l'agenda du président Kenyatta.
Le Royaume-Uni a été un partenaire commercial et diplomatique fort pour le Kenya. 220 entreprises britanniques d'une valeur de 2,7 milliards de livres opèrent au Kenya et emploient 250 000 kenyans.
Uhuru Kenyatta est un fervent partisan du commerce intra-africain et a défendu l'adoption de la zone de libre-échange continental Afrique -ZELCA- adopté en mars 2018 à Kigali capitale du Rwanda.
Le Président Kenyatta s'est également entretenu avec ses homologues :
- Cyril Ramaphosa président de l'Afrique du sud,
- Filipe Nyusi président du Mozambique,
- Nana Akufo-Addo président du Ghana.
Uhuru Kenyatta s'est aussi entretenu Bill Gates puissant homme d'affaires américain.
Le président du Kenya a rencontré aussi Theresa May premier ministre britannique
Uhuru Kenyatta et Theresa May@pr/sc
Le 19 avril 2018