Le groupement syndical des travailleurs de Centrafrique -GSTC- exige du gouvernement l’audit de la masse salariale, des aides financières internationales et l'audit des primes et indemnités des fonctionnaires et agents de l’Etat.
Cette demande est formulée au samedi 12 octobre 2019 au cours d'une assemblée générale à la Bourse de travail à Bangui.
Le groupement syndical des travailleurs de Centrafrique -GSTC- revient à la charge et demande qu'un cabinet indépendant établisse un diagnostic financier du gouvernement. Il exige une clarification sur l'enveloppe allouée au paiement mensuel des salaires ainsi que les primes et indemnités des fonctionnaires et agents de l’Etat. L’audit devra aussi regarder les aides budgétaires des institutions financières internationales à l’Etat.
"Nous avons 3 préalables. Il faudrait que le gouvernement fasse auditer la masse salariale de tous les fonctionnaires et agents de l'Etat, faire auditer aussi les aides budgétaires allouées par les institutions financières pour le paiement des arriérées de salaires et pensions, faire auditer les primes et indemnités des fonctionnaires et agents de l'Etat", a indiqué avec fermeté Firmin Zoh-Ponguélé, secrétaire général du GSTC.
Projetant "relancer le gouvernement à travers un mémorandum pour dialoguer", le GSTC proteste contre le comité d’organisation de l’intégration mis en place par le ministère de la fonction publique.
A ce stade le gouvernement n’a pas réagi à cette nouvelle prise de position du GSTC.
Le GSTC est l’une des principales centrales syndicales de la République centrafricaine. Il s’est dernièrement désolidarisé de l’accord conclu par les autres centrales syndicales avec le gouvernement sur les différentes revendications des travailleurs.
Le 14 octobre 2019