"Merci à tous les parents, amis et connaissances de me soutenir dans cette épreuve ubuesque que je subi depuis le 21 juillet 2020, en débarquant du vol spécial air France, en fin d'après-midi.
Encore merci à vous tous, qui me soutenez de près ou de loin, dans cette aventure politico-policière qui m'est tombée, sans grande surprise sur la tête, en cette fin d'après-midi tropicale du 21 juillet 2020, à peine foulé le tarmac de l'aéroport international Bangui M'poko.
Bien loin de polémiquer, à ce jour du dimanche 16 août 2020, au lendemain de la fête mariale du 15 août 2020, sept ans après le décès d'un de mes petits-frères, victime d'un accident routier à hauteur de l'université de Bangui, fauché à mort par un véhicule de l'escorte de Michel Djotodia, et une semaine après le décès d'un autre petit-frère que nous enterrerons mardi 18 juillet à Nzila, je ne sais toujours rien de ce dont m'accuserait, pour que la police de l'air et des frontières puisse confisquer une partie de mes effets personnels, après avoir arguer qu'ils appliquaient des instructions du procureur général....
Henri Grothe@hg
27 jours déjà, convoqué d'abord à la direction des services de la police administrative, d'abord, pour voir ce dossier me concernant être repris en mains par la direction des services de police judiciaire, sans que rien ne me soit toujours notifié même si selon des rumeurs concordantes des pontes du mouvement cœur unis-RCA, ceux du siège national M.C.U auraient juré de me faire boire la tasse de cette boue tropicale de cette saison des pluies 2020. Lesquels pontes agiraient dans l'intention de protéger le président de la République, chef de l'Etat centrafricain, de mes nombreux actes de diffamation contre sa personne. Mais chose curieuse, ces mêmes rumeurs concordantes affirmeraient que lui, Faustin-Archange Touadera ne serait en rien concerné par ces visés contre ma personne. Le même son proviendrait aussi du premier ministre, chef du gouvernement, Ngrebada Firmin, qui lui aussi s'en laverait les mains.
Très curieux cependant que Sani Yalo m'ait fait parvenir une invitation à la Ouangolaise, de Thierry maléyombo, afin d'aplanir nos points de discorde. Ce que nous avons décliné. Que nos effets nous soient restitués sans condition. Centrafricains, nous ne pourrions que nous croiser dans ce gros village qu'est Bangui, sans aigreur et haine, chacun affirmant ses prises de position et engagements citoyens et politiques.
Pour ainsi dire que près d'un mois déjà que certaines personnalités de la république jouent avec les moyens de l'état, se cachant derrière différents services de DGPC Centrafrique pour nous faire boire la tasse.
Fondateur de la convergence nationale Kwa-na-Kwa, avant le 2e congrès ordinaire du KNK, je me devais de ne pas brouiller la tenue de nos assises nationales, par des questions liées à ma seule personne. Désormais membre du bureau politique du Kwa-na-Kwa, en cette période pré-électorale mes prises de paroles ne seraient plus aussi faciles qu'auparavant, elles ne devront point sereir de prétexte à l'exploitation facile de certains demeurés politiques, incultes en tout, incapables d'analyses sérieuses des questions centrafricaines. Pour la simple raison qu'avec beaucoup de nos compatriotes, nous avons su mener le combat citoyen et politique au moment où la République a eu besoin de l'effort de tous ses fils. Si certains ont porté haut le flambeau de la lutte contre la disparition souhaitée de la RCA, d'autres n'ont fait que collaboré à cette destruction.
Ce combat n'est pas fini mais il se poursuivra, pour moi, de manière disciplinée au sein de mon engagement politique ainsi reconfirmé. Je serais donc toujours présent ici en faisant l'effort de ne pas prêter le flanc aux choses de peu.
Très bon dimanche, que la justice triomphe !
Henri Grothe
Le 16 aout 2020