Après avoir tenté la manière forte avec les "Requins" de l'Ombella, les voici feutrant avec ceux qui, créés dans les mêmes conditions, excellent ces temps-ci dans un champ pseudo-fertile du vivre ensemble au KM5, entre non-musulmans et musulmans. Un attrape-nigaud, s'il en est, par ces moments difficiles pour Faustin-Archange Touadera.
Mais comme par hasard, "avec le retour en RCA du député Abdou-Karim Meckassoua, ce vivre-ensemble serait menacé par les ambitions démesurées de celui qui s'est engagé à user du droit et de la Constitution pour destituer Faustin-Archange Touadera". Comme ils le véhiculent lamentablement en direction de leurs cibles, il urgerait donc de réconcilier certains cupides, au carré, autodéfenses et antibalaka, avides de rapprochement avec le pouvoir décadent de Bangui la coquette- BoyRabe. Les pauvres !
En première ligne, nos loubards de l'association des sans voix centrafricains pour la paix, pris en charge tous frais payés sur les fonds spéciaux de la présidence de la République centrafricaine et la caisse du Bureau d'affrètement routier centrafricain -BARC-, coachés, en arrière-plan, par l'Ivoirien de service déniché par Simplice Mathieu Sarandji, le fameux pseudo-panafricaniste, fossoyeur de la Centrafrique, Harouna Douamba -et non Doumbia comme nous l'orthographions avec erreur.
Pour entrer au KM5, ces miliciens de Faustin-Archange Touadera ont utilisé, comme leurs patrons du mouvement coeurs unis -MCU- le dénommé Aroufaye, depuis en cavale dans les hôtels des 1er, 2e et 4e arrondissements de Bangui, alternativement. Dès qu'il est signalé au centre-ville, il se trouve une autre chambre en face de la primature RCA, quand ce n'est pas au motel de Dondra Henri-Marie -HMD à deux pas du centre national de Basket-ball.
Si l'Ivoirien de service chez les borgnes et aveugles de Sarandji&Touadéra jongle avec un budget élastique bien garni, passant du simple au double, selon les contextes, urgence oblige, un peu plus de la dizaine de millions, sinon le double, de Fcfa ne serait pas du tout exagérée comme estimation, à raison de 50 000 à 100 000 Fcfa , selon le milicien et ses responsabilités, plus d'autres indemnités -transports, téléphone, Internet, imprévus-. Cas des membres de direction de la fameuse "association des sans voix centrafricaine pour la paix", qui apprécient très bien la stabilité sociale acquise ces derniers mois, où épouses, maîtresses, enfants, neveux et autres parents seraient à l'abri des nécessités Banguissoises.
Un budget qui intègre de même le fonctionnement de la cinquantaine de comptes avatars sur Facebook et de blogs pro-Touadéra sur la toile.
Au niveau du KM5, la participation à l'attrape-nigaud du vivre ensemble entre non-musulmans et musulmans est gratifiée par la délivrance d'un Badge, obtenu par le cabinet parallèle du ministre de l'Ordre et de la sécurité publique. Souvenez-vous de la récente exfiltration de responsables d'autodéfense du KM5 vers le Centre-ville pour délivrance de badge.
Ce badge a une double fonction, d'appartenance à une milice au service de Faustin-Archange Touadera, elle constitue de fait un moyen de pression et de chantage en cas de besoin. L'appartenance à une des milices vaut certes protection. Ce sauf-conduit préserve leur détenteur de tracasseries policières, par exemple lors de contrôle d'identité ou d'arrestation par les Forces de Sécurité Intérieure - FSI-
Comme quoi, il n'y a jamais rien sans rien, n'est-ce-pas ?
Ne croyez surtout pas surpris que nos réconciliateurs du KM5 ne soient pas des pacifistes. Sur instructions fermes de leur chef Harouna Douamba, ils donnent du baston, à l'exemple du cafouillage de la nuit du 3 novembre 2019, à E Lé Songo, croisement SIca2/Ben-Zvi, où une des versions affirme toujours qu'un "gendarme saoul a été désarmé par un jeune-homme qu'il provoquait". Lequel jeune-homme prenait du bon temps tranquillement en ce lieu de distraction.
En remontant le déroulement des faits, la bagarre opposait deux camps adverses de pro-Touadera affrontant des pro-Meckassoua. Cette bagarre fut provoquée par deux gardes rapprochés du Sieur Harouna Douamba, présent sur les lieux à É Lé Songo, ce soir en question. Les fameux Sidy et Alvain, sur instructions fermes de leur patron, s'en étaient pris à Mandjawo alias Bauer et Moctar, dissidents de l'association des sans voix centrafricains pour la paix.
@des sans voix, centrafricains pour la paix
En fait, l'occasion était bonne pour Harouna Douamba de donner une bonne leçon, par Sidy et Alvain interposés, aux deux anciens membres de son association bidon"des sans voix centrafricains pour la paix" qui, ayant compris la supercherie Douamba-Sarandji-Touadera, ont préféré prendre leur distance d'avec eux. Mais pour leur malheur, ils n'auraient pas dû rallier le dispositif d'organisation du retour de Meckassoua. Ce qui leur a valu d'être repérés et condamnés à la baston de cette nuit du 3 novembre 2019, à É Lé Songo.
Voici un aperçu de la création et de l'organisation d'une milice au service d'un président de la République centrafricaine en sursis, soutenu par des ministres bien identifiés que sont Henri-Wanzet Linguissara, Dondra Henri-Marie -HMD - Virginie Baikoua, Maxime Balalou,récemment compagnon de mission "diamants du sang" de Harouna Douamba à Dubai.
Combien de temps encore cette descente aux enfers durerait elle pour le malheur des centrafricains ?
Cela ne dépend, bien sûr, que des centrafricains. Agissons donc !
Henri Grothe
Le 10 novembre 2019