Centrafrique: le cas du prisonnier politique F.T.Shabazz

2 - Plusieurs dizaines de sympathisants, militants et autres personnes épris de justice avaient fait le déplacement pour écouter Abdou-Karim Meckassoua évoquer l'arrestation arbitraire de Fari Teheruka Shabazz reconnu comme tel par le droit centrafricain.

3 - Shabazz est victime d'une injustice flagrante, ayant confiance en la justice de son pays a porté plainte sur conseil de son avocate et contre toute attente l'objet de sa plainte a été ignoré sur ordre du vice-président de l'Assemblée nationale pour le maintenir dans les locaux de la CNS puis transféré à la prisonde  Ngaragba.

4 - Shabazz est prisonnier politique de Mapenzi et du clan au pouvoir, pour le museler, parce qu'il dénonçait la corruption qui gangrène la maison du peuple et le symbole de la démocratie en Centrafrique la mauvaise gouvernance et l'impunité érigées en mode de gouvernance, il est injustement mis aux arrêts et écroué à Ngaragba.

5 - L'affaire de Shabazz a fini par dépoussiérer plusieurs cas similaires de victimes d'injustice qui croupissent à la prison de Ngaragba depuis plusieurs mois pour certains et plusieurs années pour d'autres sans procès au préalable, totalement ignorés en prison dans des conditions inhumaines.

6 - Il faut aussi le rappeler, dans une requête dûment adressée par le conseil de Shabazz au procureur de la République, il a été mentionné le fait de menace de mort proférée par Jean-Symphorien Mapenzi à l'endroit de Shabazz avec une bande sonore à l'appui,clairement certifiée.

7 - La plainte déposée contre Jean-Syphorien Mapenzi,conformément au droit, n'a suivi d'aucun effet, c'est donc la loi du plus fort qui domine au détriment de la justice.

8 - Shabazz étant arbitrairement détenu doit être libéré sans condition, les personnes éprises de justice se joignent à Espérance nouvelle Karim Meckassoua pour que la justice soit équitablement valable pour tout le monde.

Le 9 mars 2020