La coalition pour la nouvelle république -CNR- a appelé les populations de Kinguelé, situé dans le 3e arrondissement de Libreville la capitale du Gabon, à faire barrage à la tenue des élections législatives prévues avant la fin de l'année 2018.
Les proches de Jean Ping n’entendent pas voir se dérouler ce scrutin, alors que pour eux l'élection présidentielle de 2016 reste à l'ordre du jour.
L’opposition, rassemblée dans la coalition pour la nouvelle république -CNR-, ne démord pas sur son ambition de boycotter les prochaines élections législatives. Malgré des critiques qu’elle essuie ces dernières semaines par ses alliés favorables à la participation à ce scrutin, le clan Jean Eyeghe Ndong, Vincent Moulengui Boukossou, Fabien Owono Essono, Aimé Nzamba, et autres, n’a pas eu la détermination entamée durant le week-end des 26 et 27 mai 2018.
Les proches de Jean Ping, estiment que l'élection présidentielle n’est pas oubliée. Eyeghe Ndong martèle "on ne peut organiser un dialogue pour se partager les postes, comme l’ont accepté les 3 derniers entrants au gouvernement et vouloir passer à autre chose" et s’irrité du manque de prise de conscience constaté par les populations du quartier Kinguélé, un quartier réputé bastion de l’opposition.
Face à eux, les acteurs de la CNR ont voulu l’échange direct. Les analyses pertinentes ont donné lieu à une appréciation plus paisible de l’enjeu de ce boycott, appelé de tous les vœux par cette opposition dite radicale. "Ce n’est pas un jeu, nous sommes sérieux", a déclaré l’ancien premier ministre.
Pour sa part Mme Essomeyo a souligné que l'arguement n'est pas recevable, estimant "que des membres de la CNR ont par le passé été députés pour le compte de l'opposition, mais n'ont rien pu faire pour stopper le passage de diverses lois désagrégeant la démocratie au Gabon.
Le 28 mai 2018