L’Ambassade du Gabon en Francea été vendredi 1er juin 2018 "squattée" par des activistes favorables à Jean Ping, opposant.
Flavien Enongoué, ambassadeur du Gabon en France, a pris l’engagement, dans un communiqué, d’initier des poursuites judiciaires contre les auteurs ou il est stipulé "L’ambassade a requis d’engager des poursuites judiciaires contre les auteurs de ces actes qui contreviennent aux dispositions pertinentes de Vienne de 1961″.
L'ambassade du Gabon en France a annoncé un dispositif sécuritaire pour éviter des troubles en son sein. De plus il est indiqué "aussi, prenant la mesure de la situation, l’ambassade a décidé, à titre exceptionnel, du renforcement du dispositif d’accès à la Chancellerie, en instituant dorénavant un contrôle d’identité des usagers plutôt à l’entrée du portail, ainsi que l’obligation pour ces derniers de laisser à l’accueil, sacs, téléphones portables, et autres objets encombrants ...l’ambassade entend entreprendre des démarches auprès de l’État accréditaire tenu au titre de l’article 22-2 de la Convention de Vienne, par l’obligation spéciale de prendre toutes mesures appropriées afin d’empêcher que les locaux de la mission ne soient envahis ni endommagés, la paix de la mission troublée ou sa dignité amoindrie."
L’ambassade de la République du Gabon située à Paris dans les jardins du Ranelagh et entièrement rénové il y a moins de deux ans, ont fait l’objet d’une intrusion par près de 15 personnes dont 10 gabonais et 2 françaises aussi activistes.
Face à cette situation l'ambassade a saisi les services compétents du ministère de l'Europe des affaires étrangères de la République française pour solliciter l’intervention des forces de police, arrivées sur les lieux moins de 15 minutes après le départ des manifestants, de la diaspora qui soutiennent Jean Ping.
Le communiqué indiqué "Cette intrusion collective s’est faite à la faveur de l’ouverture du portail par l’agent de sécurité aux usagers sortants des locaux de l’ambassade, et de la vérification de l’identité de Ghislain Armel Mbaloula-Bassala, venu en éclaireur des activistes tout en se faisant passer pour un usager .
Le portrait de l'opposant Jean Ping a été accroché aux murs du hall pour effectuer des prises de photos, réaliser des vidéos en multipliant des insultes et des injures contre l’ambassadeur et le pouvoir de Libreville.
Le 2 juin 2018