Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, président de la République de Guinée équatoriale a signé un décret d'amnistie totale et générale concernant l'ensemble des responsables des partis politiques de la Guinée équatoriale afin de faciliter le dialogue politique programmé du 16 au 18 juillet 2018 à Malabo.
Avec ce décret le président Obiang Nguema Mbasogo a tenu compte des questions soulevées par l'opposition et a été attentif aux préoccupations des interlocuteurs. Pour sa part Teodorin Obiang Nguema Mangue, vice-président de la République de Guinée équatoriale chargé de la sécurité et de la défense a déclaré "certains opposants sont défavorables à la réussite du dialogue" ajoutant "nous constatons que des personnes continuent à manœuvrer auprès de certains pays occidentaux, avec des accusations non fondées dont le seul but est de boycotter la main tendue du président de la République, qui est le dialogue politique. "
Le vice-président Teodorin Obiang Nguema Mangue a martelé "la Guinée équatoriale est un pays libre et souverain. En ma qualité de vice président chargé de la défense et de la sécurité, je condamne avec fermeté cette ingérence venant d'un autre pays libre et souverain, je précise que le décret d'amnistie est pour des politiciens ayant eu des problèmes judiciaires dans l'exercice de leurs fonctions de politique. Le décret ne précise pas qu'il faut vider les prisons de tous les occupants".
Le message délivré par le vice-président est clair et précis et estime qu'un dirigeant responsable "a pour mission de ne pas hypothéquer l'avenir de sa jeunesse par des partenariats non-bénéfiques". Teodorin Obiang Nguema Mangue@sni/vpg/cld
Teodorin Obiang Nguema Mangue pense "qu'un pays très endetté est un pays qui pratique énormément la corruption" poursuivant "si l'on parle de dette, alors on doit aussi parler de son remboursement"et de conclure " combien de pays africains ayant une dette extérieure de 35 % du PIB ont pu rembourser pour être à 0% ? A part la Guinée équatoriale, il n'existe aucun pays".
En visionnaire, le vice-président estime "on se retrouve dans un piège avec dette importante et que les ressources d'un pays peuvent être orientées vers un système de corruption planétaire" et de conclure " lorsqu'un chef d'Etat est élu pour un ou deux mandats, il n'aura aucune volonté de régler les dettes contractées par son ou ses prédécesseurs. De fait la jeunesse verra son avenir hypothéqué et seule la volonté politique soutenue par le peuple peut stopper une telle dérive".
Le 12 juillet 2018