La MINUSCA a dans un rapport daté du milieu d'octobre 2017 recommandé au gouvernement de rejeter catégoriquement les questions d’amnistie sur les violations et abus graves des droits de l’Homme survenus en Centrafrique.
La MINUSCA a souligné une fois de plus ces recommandations au cours de la conférence de presse hebdomadaire du mercredi à Bangui.
Le rapport de la Division des droits de l’Homme a été rendu public dans un contexte d’affrontements entre les fractions de la coalition Séléka dans les préfectures de la Ouaka et de la Haute-Kotto quelques jours avant la venue à Bangui, d'Antonio Guterres secrétaire général de l'ONU.
Le rapport souligne et précise que "des graves violations et abus des droits de l’Homme et des violations généralisées du droit international humanitaire ont été commis dans le centre et le centre-est du Centrafrique entre le 21 novembre 2016 et le 21 février 2017. Ces violations et les abus documentés sont notamment des meurtres, des blessures, des enlèvements, des viols, des dénis de soins médicaux et d’assistance humanitaire, des expropriations et des destructions de propriétés ainsi que des restrictions de la liberté de circulation sont attribués au FPRC et l’UPC".
D'après les statistiques de la division des droits de l’Homme de la MINUSCA " ce sont au moins 133 civils dont 82 hommes, 16 femmes, 10 enfants et 25 personnes non-identifées qui ont été tués. La DDH a pu attribuer 111 de ces meurtres vérifiés à l’UPC et 22 à la coalition du FPRC'" déclare la MINUSCA.
Vladimir Monteiro, porte-parole de la MINUSCA demande au gouvernement à ne pas mettre dans le programme la question de l’amnistie devant toutes ces formes de crimes commis en Centrafrique.
La MINUSCA toujours selon le rapport exige " il est recommandé au gouvernement qu’il n y est pas d’amnistie aux auteurs de ces crimes. Et le rapport recommande également à la communauté internationale de renforcer le financement de l’opérationnalisation de la cour pénale spéciale, puisse que cette cour est très importante pour lutter contre l’impunité en Centrafrique."
Adama Dieng conseiller spécial du secrétaire général des Nations Unies au cours de son entretien avec Mathieu Simplice Sarandji ont convenu que la position doit être la meme que celle du forum de Bangui d'avril 2015. Depuis des représentants des groupes armés sont au gouvernement...
A suivre...
Le 19 octobre 2017