José Angel Gurria, le secrétaire général de l'OCDE, Péter Neumann, professeur d'études stratégiques au King's Collège de Londres et François Molins, procureur général de Paris ont exposé la thèmatique de ce rendez-vous international.
François Molins procureur général de Paris@ocde
Les différents intervenants ont reconnu qu'une approche globale des États, en lien étroit avec les organisations internationales chargées des questions de sécurité et de finance, devrait faciliter une action plus efficace contre le terrorisme. Pour mettre un terme au financement de Daech et de Al Qaida, une norme commune à l'échelle mondiale s'impose.
En effet, une meilleure surveillance des transactions financières, l'échange d'informations sur les comptes bancaires et une plus grandes implication du secteur privé, notamment des banques et organismes de crédits, limiteraient le financement des organisations terroristes.
Evoquant les sources de revenus de Daech et de Al-Qaida, les orateurs ont souligné que les trafics en tout genre en sont à l'origine. Ils ont identifié que la vente de drogue, la traite des humains, la contrefaçon, la contrebande, sans omettre la corruption et l'évasion fiscale, entre autres, ont représenté plus de 465 milliards de dollars au cours de l'année 2017. Mme le ministre de la justice de la République française, M le ministre d'Etat de l'intérieur de la République française@ocde
Daniel Ona Ondo a participé à la table ronde présidée par Gérard Collomb, ministre d'Etat de l'intérieur de la République française consacrée la double thématique : "les méthodes de financement du terrorisme et les moyens de lutter contre les sources de financement du terrorisme."
Le 26 avril 2018