ONU : suite à l'enquête interne il est demandé à la MINUSCA une meilleure protection des civils

Une enquête interne de l’ONU réalisée fin 2017 recommande un changement de stratégie de la MINUSCA pour une meilleure protection des civils, à la lecture d'un communiqué reçu sur les conclusions de l’enquête ou il est précisé "La MINUSCA devrait revoir sa stratégie de protection des civils pour s’assurer que sa réponse opérationnelle soit mieux adaptée", stipule le communiqué sur l’enquête indépendante, diligentée par le département des opérations de maintien de la paix de l’ONU à la demande de Jean-Pierre Lacroix secrétaire général adjoint pour les opérations de paix des Nations-unies "suite aux violences meurtrières survenues dans le sud-est du Centrafrique entre mai et août 2017."

Déployée en 2014 la MINUSCA n’a pas su stopper un nouveau cycle de violences depuis fin 2016. Pour mémoire la ville de Bangassou avait été attaquée par des milices anti-balaka au mois de mai 2017 et en août 2017, c'était au tour de Gambo.

A souligner aussi que le président de la République Faustin-Archange Touadera a déclaré à Teodoro Obiang Nguema Mbasogo président de la Guinée équatoriale"qu'il ne maitrisait rien sur son territoire et rien dans la capitale de Bangui".  Du souci à ce faire lorsque le chef suprême des armées d'un Etat n'a aucune visibilité. 

Le communiqué précise"Un certain nombre de carences ont été identifiées quant à l’entrainement des troupes et policiers de pays contributeurs et leur compréhension de la protection des civils", demandant "une révision des entrainements des troupes afin d’assurer une bonne compréhension des exigences de la protection des civils".

Le mandat de la MINUSCA a été renouvelé en décembre 2017, avec la projection de 900 soldats supplémentaires sur un global à ce jour de 10 000 militaires déployés.

Le Centrafrique se trouve enlisé dans un conflit depuis le dimanche 24 mars 2013 jour de la chute du général président François Bozizé avec l'arrivée de Michel Djotodia au pouvoir.

A ce jour, le groupe rebelle RJ installé à Paoua, avec à sa tête le gendarme 2e classe, le commandant Armel Sayo et ancien ministre de la jeunesse et des sports de Catherine Samba-Panza, soutenu très largement par Jean-Jacques Demafouth est très actif.  

A suivre...

Le 27 janvier 2018

 

 

Aaa

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