L’organisation des Nations-unies pour l’éducation, la science et la culture -UNESCO vient d’inscrire le parc national d’Arly du Burkina6Faso sur la liste du réseau mondial des réserves de biosphère du programme sur l’Homme et la biosphère -MAB-.
La candidature des réserves de biosphère est présentée par les gouvernements nationaux à l’UNESCO et celles-ci restent placées sous la juridiction souveraine des États où elles se trouvent. Leur statut est reconnu à l’échelle internationale. Le parc national d’Arly du Burkina-Faso prend une plus grande importance auprès de l’UNESCO. carte@eo
Après l’avoir classé au cours de l'année 2017 comme patrimoine mondial, l’UNESCO vient une fois de plus de donner une reconnaissance internationale au parc, l’inscrivant sur sa liste du réseau mondial des réserves de biosphère du MAB.
A la lecture d'un communiqué du gouvernement du Burkina-Faso, il est précisé "cette reconnaissance a été décidée lors de la 30e session du conseil international de coordination, tenu du 23 au 28 juillet 2018, à Palembang en Indonésie. Elle vient renforcer la notoriété du parc et lui offre des opportunités d’appuis techniques et financiers, de partage d’expériences et d’amélioration du dispositif de gestion durable". carte@eo
Situé dans l’Est du Burkina-Faso et au centre du complexe transfrontalier W-Arly-Pendjari -WAP- il comporte 217 930 hectares de superficie ou l'on croise des lions, léopards, guépards et autres éléphants. Avec ce classement, le parc d'Arly rejoint près de 900 réserves de biosphère classées par l'UNESCO à travers plus de 120 pays dans le cadre du programme MAB .
Pour de plus amples informations rendez-vous sur http://fasotour.fr/parc-national-arly/
Les autres sites ajoutés entre le 23 et 28 juillet 2018 en Afrique
Marico en Afrique du Sud
Située au Nord du pays, cette réserve de biosphère est constituée d’un écosystème d’eau douce unique qui comprend les systèmes fluviaux de Molemane, Molopo et Marico. Cet écosystème se caractérise par des zones humides et par un système dolomitique, qui représente un élément important du patrimoine naturel sud-africain. Les zones de savanes et de pâturage abritent des espèces de plantes vulnérables la Searsia maricoana. La faune endémique comprend 73 espèces de mammifères tels que l’éléphant d’Afrique, le rhinocéros noir ou le lion. Les principales activités économiques sont l’agriculture vivrière, l’élevage, l’exploitation du gibier et le tourisme.
smimanampesotse - Nosy Ve Androka à Madagascar
Située dans le sud-ouest du pays, cette réserve de biosphère est une mosaïque d’écosystèmes terrestres, côtiers et marins, et est considérée comme un point chaud de biodiversité parce qu’elle inclut des écosystèmes fragiles tels que des récifs coralliens, des côtes, des dunes, des marais de mer, des mangroves ou encore de la forêt littorale. La partie terrestre présente un petit nombre d’espèces floristiques et faunistiques mais un taux d’endémisme atteignant les 90%. Les activités économiques principales dans la zone sont l’agriculture, l’élevage de bétail et la pêche.
Quirimbas au Mozambique
Situé dans la province de Cabo Delgado, au nord du pays, le site se compose de 11 îles, d’une combinaison de parcs marins et d’un système d’eau douce incluant la rivière de Montepuez et le lac Bilibiza, une réserve d’oiseaux. On y recense 3 000 espèces florales, dont 1 000 sont endémiques, et une faune riche qui inclut notamment 23 espèces de reptiles, 447 espèces d’oiseaux et 46 espèces de mammifères terrestres dont quatre des "5 grands" - l’éléphant, le lion, le buffle et le léopard- ainsi que 8 espèces de mammifères marins dont des baleines et des dauphins. Les activités économiques principales sur la zone sont la pêche, l’élevage, le tourisme, l’artisanat et le transport maritime.
Pour de plus amples informations rendez-vous sur https://fr.unesco.org/
Le 22 août 2018