"Tolérance zéro au viol et protection des survivants/victimes dans notre société pour le relèvement socio-économique et la consolidation de la paix". C’est sous ce thème nationale que la campagne des "16 jours d’activisme sur les violences basées sur genre"a été lancée à Bossangoa et Ndélé.
A Ndélé dans la préfecture de Bamingui-Bangoran dans le Nord, ce 27 novembre 2019, un accent particulier a été mis sur les conséquences négatives de toutes formes de violences sur les femmes et les filles, surtout dans les zones de conflit, C’était en présence de nombreuses autorités et membres de la société civile, avec à leur tête le préfet Amine El Mahad. @minusca
Pour les intervenants, cette campagne s’avère nécessaire inciter à dénoncer les auteurs de ces actes qui gangrènent nos sociétés. Un sketch sur le viol et l’excision d’une fille présenté par les femmes de l’OFCA a focalisé l’attention du public évalué à près d’un millier de personnes. La cérémonie coorganisée par l’ONG Intersos et la MINUSCA, avec l’appui du partenaire OFCA s’est achevée par une séquence de danse traditionnelle.
La veille à Bossangoa dans l’Ouham dans le Nord-ouest, le préfet Marcel Guela, a rappelé devant un public de plus de 200 personnes dont 50 femmes, que les violences basées sur le genre constituent une affaire de tous. Les acteurs intervenant dans le domaine se sont réunis autour d’une émission à la Radio Ndoyé qui sera diffusée tout au long des 16 jours d’activisme, et permettra de sensibiliser la population sur l’arsenal psycho-médicosocial et juridique pour accompagner les victimes et sortir du silence, afin d’en finir avec l’impunité et la justice "à l’amiable", comme l’a souligné avec insistance la MINUSCA par l’intermédiaire de sa Section des droits de l’Homme.
La campagne commencée la 25 novembre à l’échelle planétaire s’achève le 10 décembre 2019, avec la célébration de la Journée des droits de l’Homme.
Le 27 novembre 2019