Dans le cadre de l’opération militaire baptisée "Mo kiri" en sango -"Toi, dégage"- , les casques bleus de MINUSCA ont contraint l’UPC d’Ali Darrassa à abandonner ses positions au centre d’Alindao, et à mettre fin à toute circulation de ses éléments armés dans la ville. Par ailleurs, ce groupe armé a annoncé son retrait de Bambouti au Sud-est de la République centrafricaine au plus tard le 5 février 2020, ville qu’il occupait depuis novembre 2019.
La MINUSCA a constaté le vendredi 31 janvier 2020, que l’UPC a effectivement démantelé sa base située près du camp FACA et ses barrières à l’entrée et à la sortie d’Alindao. Le groupe s’est en outre engagé à informer la MINUSCA de tous ses mouvements vers ou à partir d’Alindao.
"La MINUSCA continuera à maintenir la pression sur l’UPC ainsi que d’autres groupes armés, conformément à son mandat de protection des populations civiles et de soutien à la mise en œuvre de l’accord de paix", a affirmé Mankeur Ndiaye, chef de la MINUSCA et représentant spécial du secrétaire général des Nations-Unies en RCA.
En plus de cette pression militaire, l’opération lancée contre l’UPC se poursuit sur le front politique. Elle vise à contraindre l’UPC à cesser toute entrave à la sécurité d’Alindao. L’objectif final est de restaurer l’autorité de l’Etat et de protéger les populations civiles menacées. Il est aussi exigé de l’UPC de stopper ses velléités d’expansion vers d’autres régions comme Bambouti et Markounda et de s’engager auprès de la MINUSCA et du gouvernement pour ramener la quiétude dans la Haute-Kotto.
Dans le cadre de l’opération "Mo kiri", la MINUSCA va maintenir le renforcement de son dispositif et sa posture robuste à Bambari et Alindao en vue de la mise en œuvre de l'Accord de paix.
Le 2 février 2020 Mankeur Ndiaye@minusca