Mercredi 17 juillet 2019 à Bangui, Mankeur Ndiaye représentant spécial du secrétaire général des Nations-Unies en Centrafrique, a déclaré, a tenu une conférence de presse et déclaré "qu’il n’y a pas de solution militaire à la crise en République centrafricaine.
Faisant le point des activités menées à la tête de la MINUSCA depuis sa prise de fonction le 1er mars 2019, Mankeur Ndiaye a mis l’accent sur l’accord politique pour la paix et la réconciliation, soulignant qu’il y a eu des avancées significatives. Il a invité les centrafricain(e)s à ne pas céder au découragement. Mankeur Ndiaye@minusca
Mankeur Ndiaye a précisé qu'il souhaite "réitérer l’engagement de la MINUSCA à poursuivre son aide auprès des autorités et la population dans leurs efforts pour la paix et la sécurité en Centrafrique" ajoutant qu'il "invite les groupes armés à respecter leurs engagements, notamment la cessation des hostilités, des attaques contre les populations civiles et les convois humanitaires, les barrières et les taxations illégales sous peine de s’exposer aux sanctions préconisées aux articles 34 et 35 de l’accord."
Mankeur Ndiaye a martelé "On ne peut vouloir une chose et obtenir des positions de l’Etat dans le gouvernement et les autres structures de l’Etat et poursuivre impunément les mêmes pratiques d’avant l’accord du 6 février 2019 . Ce n’est pas possible et ce n’est pas acceptable. Il y a une ligne rouge à ne pas franchir".
Mankeur Ndiaye a insisté sur le fait "que la MINUSCA continuera d’avoir une position ferme tout en encourageant le processus politique", ajoutant à l’attention des groupes armés "qu’il est temps d’arrêter les jeux de cache-cache et de duplicité pour s’engager loyalement dans la mise en œuvre de l’accord."
Le 17 juillet 2019