"Les objectifs de ce partenariat sont de soutenir le ministère de l’action humanitaire et de la réconciliation nationale dans ses missions gouvernementales et dans ses initiatives plus larges de recherche, de maintien et de consolidation de la paix ainsi que d’appui au processus de réconciliation en République centrafricaine", peut-on lire dans le document cadre de partenariat pour la recherche, le maintien et la consolidation de la paix, signé ce vendredi 16 novembre 2018 dans les locaux du MAHRN à Bangui entre le ministère de l’action humanitaire et de la réconciliation nationale -MAHRN- et la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations-Unies pour la stabilisation en République centrafricaine -MINUSCA-, représentés respectivement par la ministre Virginie Baikoua et Parfait Onanga-Anyanga, représentant spécial du secrétaire général des Nations-Unies en Centrafrique et chef de la MINUSCA. @minusca
Le présent accord définit, en différents points, l’appui technique et financier pour la mise en œuvre des activités planifiées par le MAHRN, relatives entre autres au maintien et à la consolidation de la paix, à la réconciliation et au relèvement socioéconomiques locales, à l’extension des comités locaux de paix, à la médiation, au dialogue et à la protection communautaire, etc.
"Ce cadre de partenariat permettra désormais à nos deux entités de travailler plus étroitement. Il vient sceller notre partenariat pour appuyer le programme de réconciliation nationale du gouvernement centrafricain", a déclaré Parfait Onanga-Anyanga au cours de la cérémonie, qui a vu la présence d’officiels dudit ministère et de la MINUSCA au nombre desquelles la représentante spéciale adjointe du secrétaire général des Nations-Unies, par ailleurs coordonnatrice humanitaire et de développement et représentante résidente du PNUD, Najat Rochdi.
En effet, à travers ce cadre établit, la MINUSCA et le MAHRN pourront désormais "mieux planifier leurs actions, mieux les structurer et surtout mieux appuyer les efforts des communautés à la base dans le processus d’établissement des comités locaux de paix et de réconciliation -CLPR- à travers le pays", a fait valoir le chef de la MINUSCA, satisfait de nouveau partenariat qui permettra aux deux institutions de faire avancer leurs actions, de "toucher les populations au plus près" afin d’avoir "un impact plus important auprès des communautés".
Il convient de rappeler que le mandat de la MINUSCA est grandement dévolu à la protection des civils, à l’appui au processus politique ainsi qu’à la restauration de l’autorité de l’État.
Le 16 novembre 2018