Alors que le Centrafrique est censé tenir des élections et que la France est en pleine campagne des élections régionales ou un centrafricain est candidat en troisième position sur la liste FN en Ile de France et au regard de la multitude de la double nationalité de la classe politicienne en Centrafrique, il est intéressant se de pencher sur l'autopsie d’un scrutin … ou l’association de malfaiteurs
"Les Justes meurent comme des chiens ; les crapules ont leur chance. C’est un monde totalitaire déserté par toute transcendance. Le Mal n’y est pas un scandale mais la règle commune." selon Hélie de Saint Marc.
Ce qui paraît invraisemblable, c’est qu’après le carnage du 13 novembre 2015 et avant les élections régionales du 6 décembre 2015, l’ensemble de la classe politico-médiatique ait persisté dans son comportement anachronique à diaboliser avec une extrême vigueur son unique et éternel adversaire, vieux de 33 ans en perpétuant le plus sérieusement du monde l’argument –pourtant éculé- de la haine, du racisme et de la xénophobie…
Dès l’annonce de la défaite de l’UMPS, le 6 décembre 2015 au soir, les "ténors" de ces formations, entêtés imperturbables, imprécateurs obstinés et irrécupérables refusant le verdict des urnes, ont enfourché leurs vieilles haridelles dégingandées dont les os mourants perçaient, à leur image, leur vieille peau…
Dès lors, il ne fut plus question de terrorisme. Au placard ! Oubliés les morts, les blessés et les infirmes de ce sinistre 13 novembre 2015 !... L’ennemi, la "bête immonde" était revenue ! Mais ce n’était pas le djihadiste sanguinaire qui, dans l’ombre fourbit ses armes… Non ! L’ennemi mortel était le vainqueur de ce premier tour !
Jamais à court d’accusations et de déclarations péremptoires motivées par une évidente mauvaise foi et une démagogie obscène, ces Torquemada de la politique n’eurent de cesse durant toute la soirée électorale de recourir à des procédés pendables et à des manœuvres frauduleuses destinées à semer le doute et la peur dans les esprits.
Sur toutes les chaînes de télé, ce fut un déferlement d’invectives, de mensonges, de haine et de démagogie à l’endroit des vainqueurs du premier tour… Terrorisés par la perspective de la défaite, celle de se retrouver soudain sur une voie de garage où l’anonymat les ensevelirait à tout jamais, cette perspective défigurait leur visage.
Les accusations, les spéculations démagogiques sur la gestion des régions confiées aux "nouveaux élus" pleuvaient à l’envi et les donneurs de leçons pontifiaient dans leur indécrottable mystique et dans leur volonté manifeste de saboter la libre expression des citoyens au second tour.
Et pendant ce temps, dans la plus ignoble indifférence de ces inquisiteurs, des dizaines de corps mutilés couverts d’effroyables blessures, accablés par le malheur et la douleur, menaient un combat inhumain et désespérant contre la mort. Alors, pour camoufler leur responsabilité dans ce drame humain, ces "idiots utiles", cette faune associative et politico-médiatique persistait dans son escroquerie, ses délires et ses mensonges éhontés.
C’est ainsi que –toute honte bue- Jean-Christophe Cambadelis (1), le trotskiste de service, secrétaire général du PS, osait faire "le parallèle entre le vote FN et Vichy"… Que les organisations syndicales, les associations dites « antiracistes", la "bienpensance", le "politiquement correct", voulant "sauver la France" (mais plus encore leurs subventions), appelaient à "faire barrage au FN"… Que les patrons -derrière le pitre Pierre Gattaz et la "passionaria" Laurence Parisot- martelaient que "le vote FN serait une catastrophe pour l’économie du pays"… Que des "artistes" du show-biz, sans talent mais en quête constante de "reconnaissance" et de "médiatisation", dénonçaient odieusement le parti des vainqueurs… Qu’Estrosi, le clown de PACA déclarait sans ambages que "Madame Maréchal-Le Pen est un danger pour la région et pour la France !"… Que la Franc-maçonnerie éructait en ces termes : "Il faut impérativement barrer la route au Front National qui porte en lui l’intolérance et la guerre sociale. Face au parti de la haine, le camp de la République doit être solidaire…" Tandis que Manuel Valls - qui mène un combat personnel depuis un an contre le FN- recevait en pleine face le désaveu violent de son partial engagement.
"Laissez-les ; ce sont des aveugles qui conduisent des aveugles. Si un aveugle en conduit un autre, ils tomberont tous deux dans le fossé." (Nouveau testament, Matthieu, XV, 14)
Faut-il attribuer ce mal à l’acharnement que nous mettons entre français, non seulement à nous entre-déchirer, mais même à donner un effet rétroactif à nos divisions du moment ? Ces causes se rendent-elles compte du mal qu’elles distillent autour d’elles ? Ne sembleraient-elles pas avoir été enrôlées au service d’une entreprise voulue, calculée ?
Il est certain toutefois que de plus en plus de français –nous le constatons désormais à chaque élection- égarés jusqu’ici par ces effrontés mensonges que distille régulièrement la caste politique, écoutent désormais avec plus d’attention la voix de la vérité et du bon sens. Cependant dans l’univers politico-médiatique, dans le monde grouillant du " politiquement correct" et de la "bienpensance", c’est encore une entreprise d’obscurantisme et d’abrutissement collectif au profit d’une dégradante tyrannie démagogique : Le peuple français ignore toute la vérité, n’a pas droit à la vérité et plus qu’un perpétuel outrage à cette vérité, c’est un crime contre la patrie puisqu’on tue l’âme d’une nation lorsqu’on parvient à faire perdre à ses enfants la conscience de ses traditions fondamentales. "Le triomphe des démagogies est passager, mais les ruines sont éternelles" a écrit Charles Péguy.
Aristote considérait que la démagogie, avec l'anarchie, était la perversion de la démocratie. Aujourd’hui, ces semeurs de haine, ces manipulateurs et ces carriéristes se contentent –à défaut d’être performants- de mentir et de mentir… Mais, tout se paie. L’Histoire n’est pas pressée. Les pseudo-exorcistes des fantasmes bruns sont à l’ouvrage. Ils masquent, en vain, par tous les mensonges possibles le vert et blanc qui envahit aujourd’hui l’espace de notre vie par le vert-de-gris d’un temps lointain qui restera le spectre de leur héroïsme raté et de leur trouille maquillée.
J. Castano - Le 9 décembre 2015
(1) - Jean-Christophe Cambadélis : Poursuivi pour recel d'abus de biens sociaux dans l’affaire AGOS, (société gestionnaire de foyers de travailleurs immigrés auprès de laquelle il a bénéficié d'un emploi fictif entre 1993 et septembre 1995 lui ayant rapporté plus de 442 000 francs (environ 67 382 euros), il est condamné en janvier 2000 à cinq mois de prison avec sursis et 100 000 francs (environ 15 244 euros) d'amende par le tribunal correctionnel de Paris.
Mis de nouveau en examen le 7 juin 2000 pour abus de confiance dans l'affaire de la MNEF, il est soupçonné d'avoir bénéficié d'un emploi fictif au sein de cette mutuelle étudiante entre 1991 et 1995, pour lequel il aurait touché 620 500 francs (94 580 euros) d'une filiale de la MNEF, au titre d'une activité permanente de conseil. De 1991 à 1993, c'est en qualité de "sociologue" que Jean-Christophe Cambadélis a été rétribué à hauteur de 420 499 francs par la Mutuelle interprofessionnelle de France (MIF), une filiale de la MNEF. Cambadélis était alors député, avec revenus afférents. Non réélu en 1993, il reçoit jusqu'en 1995 quelque 200 000 francs supplémentaires de la MIF, en tant qu'administrateur "chargé des contacts auprès des ambassades ou des universités".
Le 2 juin 2006 il est reconnu "coupable de recel d’abus de confiance" et condamné à 6 mois de prison avec sursis et 20 000 euros d'amende par la 11e chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Paris.