Effectivement pour un ministre des finances et du budget, il y a de quoi être irrité. Les directeurs généraux des entreprises publiques ne reversent pas leurs TVA dans la caisse de l’Etat qui en a bien besoin.
Nul doute que le ministre a pour objectif quotidien de remettre les caisses de l’Etat à flot. C’est au cours d’une réunion qui s’est déroulée mercredi 10 août 2016 à l’hôtel Ledger de Bangui et avec la participation d’Arthur Piri contrôleur général du secteur parapublic et du cabinet du ministre qu’il a été examiné les orientations a donné en ce qui concerne le rétablissement des finances publiques.
Le ministre Henri-Marie Dondra expliquant sa vision @MINFIN
Recouvrir la TVA est excessivement difficile. Le ministre a déclaré avec beaucoup de contrariété "Je ne suis pas du tout content que les TVA que vous collectées ne soient pas versées sur le compte du Trésor Public".
Face à la presse le ministre Henri-Marie Dondra a précisé : "Comme vous le savez, l’Etat traverse une période assez difficile en termes de trésorerie. Et nous avons remarqué qu’il y a des sociétés d’Etat et des offices publics qui collectent certaines taxes dont notamment la TVA mais ne les reversent pas dans la caisse de l’Etat. Ces entreprises qui, parfois pour des raisons diverses notamment les factures impayées de l’Etat, se permettent de garder par-devers elles ces taxes, ce qui n’est pas normal. Donc j’ai voulu, sur instruction du président de la République et le Premier ministre, les rencontrer afin de leur faire comprendre qu’il est temps que ces taxes soient reversées dans la caisse de l’Etat. C’est pourquoi je suis venu les rencontrer et le travail va continuer pour que nous puissions aussi trouver les solutions en ce qui concerne le règlement de leurs factures à payer du côté de l’Etat de manière à ce qu’Il faut arriver aussi à trouver un arrangement de part et d’autre. Mais l’impératif est que ces taxes soient reversées dans le compte de l’Etat ".
Une partie des participants à la rencontre @MINFIN
Après la terrible crise sans précèdent de 2013, le Centrafrique est confronté à un tissu économique détruit et il est nécessaire de le reconstruire. Pour cela il faut des sacrifices et cela demande beaucoup de volonté.
Le 10 août 2016