La centralisation et le contrôle des recettes publiques de la reunion de cabinet du ministere des finnces etdu budget

Le gouvernement du Centrafrique dans sa politique d’identification de nouvelles niches de recettes qui échappent à l’Etat continue de mener des réflexions plurielles afin d’arriver à la centralisation et au contrôle des recettes fiscales, parafiscales et non fiscales. La réunion de cabinet du ministère des finances et du budget du 6 février 2017 s’est sérieusement penchée sur les recettes qui échappent encore au contrôle du trésor public. Dondra

C’est dans le cadre de la vision du président Faustin-Archange Touadéra et de son gouvernement avec à sa tête Simplice Mathieu Sarandji en matière de l’assainissement des finances publiques qu'Henri-Marie Dondra, ministre des finances et du budget, entouré de ses collaborateurs cherchent des voix et moyens pour atteindre les prévisions fixées par les partenaires du Centrafrique en matières de mobilisations des recettes intérieures.

La question que l’on a le droit de se poser est de savoir, où dépose -t- on et comment les fonds collectés par des structures sous tutelles de certains départements ministériels ou des sociétés para-étatiques sont gérés? Les fonds des terrains, immobiliers et mobiliers de l’Etat vendus sont-ils reversés dans la caisse du trésor public ?

Les taxes aéroportuaires rentrent-elles dans la caisse de l’Etat ? Ce sont autant de questions que se pose le citoyen lambda qui ont été débattues lors de la récente réunion de cabinet du ministère des finances et du budget.   

Soucieux d’améliorer les recettes de l’Etat, le ministre Henri-Marie Dondra a instruit ses collaborateurs, notamment le directeur général des impôts et des domaines, les chargés de missions et l’inspection générale des finances pour clarifier l’opacité qui enveloppe la situation de certaines recettes qui échappent au contrôle du Trésor public.

La centralisation et la gestion des recettes provenant des patrimoines de l’Etat sera désormais une préoccupation du ministère des finances et sera suivie par au moins un représentant des régies financières de telle sorte qu’aucun fonds public ne puisse échapper au contrôle du ministère des Finances et du budget, a suggéré un membre de cabinet.

16463177 1099030353560087 6866349438392290875 o 1

 

Si le ministère des finances et du budget arrive à contrôler tous ces fonds qui vont s’ajouter sur ce que produisent déjà la douane et les impôts, le Centrafrique dépassera les prévisions fixées par les partenaires notamment le FMI.

Car il est temps que les recettes publiques servent les intérêts du grand nombre afin de faire sortir définitivement le Centrafrique de l’ornière pour atteindre les objectifs fixés par le président Touadéra.

A suivre...

 

 

Le 7 février 2017