Initialement, le rassemblement des étudiants centrafricains contre la dictature de l’empereur Jean-Bedel Bokassa, ou la majorité des membres étaient des étudiants de l’ANECA - Association Nationale des Etudiants CentrAfriains- le MLPC est devenu un parti politique ou les membres ont avec le temps intégré toutes les sphères de l’Etat et plus encore l’éducation nationale. Dans leurs ambitions de prendre le pouvoir à tout prix, ils ont lésiné sur aucun moyen pour arriver à leur objectif. Du massacre des élèves et étudiants au dernier coup d’Etat qui a entraîné la chute aux enfers du Centrafrique.
Le MLPC étymologiquement le Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain qui à sa création avait un but noble a été infiltré par des soudards de tout genre pour devenir le parti de la déchéance centrafricaine. Dans toutes les grandes crises centrafricaines, il y a toujours une signature du grand MLPC, le parti du grand nord. Le MLPC a été à l’origine et participé à 98% de tentatives et coups d’Etat en Centrafrique.
Dans les lignes qui suivent, le monde va s’apercevoir que ce parti veut encore briguer la magistrature suprême et soutenu par le "grand socialisme de France" n’a pas laissé le Centrafrique depuis 30 années.
Chronologiquement :
· 1979, le massacre des élèves et étudiants, imputé à l’empereur Jean-Bedel Bokassa était planifié et exécuté par le MLPC avec son leader Ange-Félix Patassé qui était alors Premier ministre et Chef du gouvernement avec ses acolytes (Mazette, Bozize, Marabena …) ;
· 3 mars 1983, tentative de coup d’Etat manqué par Ange-Felix Patassé, Jean-Jacques Demafouth, Mbaikoua… ;
· 1990 – 1993, les années blanches à répétition sous le régime d’André Kolingba, marquée par les grèves des syndicats de l’enseignement étaient l’œuvre du grand MLPC dirigées de loin par les mains des maitres ;
· 1993, Suppression dans le programme scolaire des modules de l’instruction civique et de la morale qui nous engendre aujourd’hui des centrafricains voyous, insolents, mal éduqués et qui n’ont pas un brin de patriotisme.
· 1996 – 1997, mutinerie des militaires FACA à Bangui pour cause la tribalisation, l’ethnisation, le clientélisme de l’armée. Conséquence la déchéance de l’armée centrafricaine. L’armée est devenue une armée de barbares, illettrés, voyous, braqueurs, tricheurs… ;
· 1996, Création du système de Maitre-Parent qui recrutait les parents de niveau CM2 (Cours élémentaire niveau 2) pour enseigner les bases de l’enseignement aux enfants de niveau CP (Cours primaire). Conséquence: tout le cycle éducationnel a été détruit dans les provinces centrafricaines;
· 15 avril 1998, arrivée de la mission des Nations-unies en République centrafricaine -MINURCA- qui prend le relais de la MISAB, avec les contingents tchadiens ont massacré les jeunes garçons et hommes du 3e et une partie du 6e arrondissement de confession chrétienne dont le chef de quartier de Kokoro 3. M. Paul Pani, qui avait pris le temps de décliner son identité devant eux.
· 1999, Élection au premier tour d'Ange-Félix Patassé à la présidence de la république du Centrafrique avec fraude massive qui engendra une crise entrainant morts d’hommes dans les principales grandes villes du Centrafrique;
. 28 mai 2001, tentative de coup d’Etat contre Ange-Félix Patassé par François Bozize et Jean-Jacques Demafouth (toujours membre du MLPC) attribuée à André Kolingba. Conséquence : massacre de l’ethnie Yakoma, Sango Gbaziri en riposte démesurée et décidée par Patassé lui-même et ses caciques;
· 25 octobre 2002, deuxième coup d’Etat manqué contre Ange - Félix Patassé par François Bozize soutenu par la horde des tchadiens. Conséquence : entrée en grande pompe par Zongo des Banyamulenges à Bangui avec Ange Felix Patassé à la présidence et Martin Ziguélé chef de gouvernement qui vont piller, humilier le peuple centrafricain;
· 15 mars 2003, renversement du pouvoir d'Ange-Felix Patassé par un coup d’Etat par un membre de son parti et beau-frère qu’il a sorti de la boue (il était chauffeur de taxi brousse) avec ses hordes tchadiennes qui vont encore tuer et encore tuer. Le peuple le verra plus tard;
· 2007, début des rebellions du nord des hordes tchadiennes financées et équipées par le MLPC, les membres du gouvernement toujours MLPC masqués par des immersions dans d’autres partis, les riches musulmans;
· 24 mars 2013, renversement de François Bozize au pouvoir par la Seleka constituée à majorité des mercenaires tchadiens et soudanais qui ont aidé Bozize à prendre le pouvoir en 2003 avec la tête pensante le MLPC ; Plébiscité par Martin Ziguele sur toutes les ondes internationales et Centrafrique presse, le journal du MLPC qui a envoyé un de ses fonctionnaires comme ministre de la communication dans le KO de la Seleka;
· 20 janvier 2014, Catherine Samba-Panza devient présidente de la transition avec la bénédiction du MLPC, Seleka. Pour preuve, les personnes les plus influentes de la présidence sont du MLPC;
·26 novembre 2015, blocus du PK5 par les hordes tchadiennes et le forcing pour aller aux élections en espérant être élu dans le cafouillage comme au Mali, du Président du MLPC, Martin Ziguelé.
Le 6 décembre 2015