Faustin-Archange Touadéra, président de la république du Centrafrique a déclaré lundi 1er aout 2016, qu'il allait bientôt "démarrer les échanges" avec les groupes armés pour mettre en place le programme "DDR" (désarmement, démobilisation, réinsertion) en Centrafrique, pays miné par l'insécurité post-guerre civile.
Le président Touadéra a précisé "Avec les représentants des groupes armés, je pense que dans la semaine ou la semaine prochaine, on va démarrer les échanges pour clarifier un certain nombre de points. Avec les groupes armés et les experts".
Quelques jours avant soit samedi 30 juillet 2016 à Malabo capitale de la Guinée Equatoriale au cours du sommet de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale – CEMAC, Faustin Archange Touadéra mentionnait
"Il y a beaucoup d'armes dans le pays, du grand banditisme. Dans l'arrière-pays, les gens ne peuvent pas aller aux champs. Il faut aborder très vite ce processus".
Le Cameroun, Congo, Gabon, Guinée-Equatoriale, Tchad, tous membres de la CEMAC, ont annoncé une aide de 4 milliards de Fcfa soit de l’ordre de 6 millions d'euros en faveur du retour de la paix en Centrafrique.
Le président Touadéra a précisé que "les 4 milliards de Fcfa ne vont pas suffire pour couvrir tout le processus mais c'est un signal très fort", notamment pour encourager "les autres pays amis à suivre le pas".
Certes les 4 milliards de Fcfa ne suffiront pas mais c’est tout de même mieux que rien. Pour mémoire Bruxelles capitale de la Belgique abritera une grande conférence des bailleurs de fonds du Centrafrique le 29 novembre 2016
Une mission des Nations unies composé de l’ordre de 12.000 soldats et policiers – MINUSCA - a pris sur le terrain le relais de Sangaris, l’opération militaire française, dont Paris a annoncé la fin pour octobre 2016, en attendant la reconstruction d'une armée centrafricaine.
Ce sont 3 152 anciens combattants qui ont été enregistrés en une année par le programme pré-DDR, avait déclaré à la fin juillet 2016 un porte-parole de la MINUSCA
Le 1er aout 2016