Discours de Faustin-Archange Touadera, président de la République centrafricaine
- Monsieur le Président de l’Assemblée nationale ;
- Monsieur le Premier Ministre, Chef du gouvernement ;
- Mesdames et Messieurs les Membres du gouvernement ;
- Mesdames et Messieurs les Présidents des Institutions Républicaines ;
- Monsieur le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies ;
- Madame la Responsable de l’Unité de la Coopération de l’Union européenne ;
- Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs;
- Madame l’Ambassadeur Chef de la délégation de l’Union européenne;
- Monsieur le Représentant Résident du Fonds monétaire international;
- Monsieur le Représentant de la Banque africaine de développement ;
- Mesdames et Messieurs les membres des agences du système des Nations-Unies ;
- Mesdames et Messieurs les représentants des institutions internationales ;
- Mesdames et Messieurs les Députés ;
- Monsieur le Président de la Délégation Spéciale de la Ville de Bangui ;
- Mesdames et Messieurs les Préfets ;
- Distingués invités,
- Mesdames et Messieurs.
Je suis heureux de me trouver ici parmi vous à l’occasion de cette première évaluation annuelle du plan national de relèvement et de consolidation de la paix en Centrafrique -RCPCA- et du cadre d’engagement mutuel -CEM-.
Particulièrement pour ceux qui, par amitié pour le peuple centrafricain, ont fait le déplacement sur Bangui, c’est avec un réel plaisir que je leur adresse le salut amical du peuple centrafricain au nom duquel je vous accueille aujourd’hui dans cet hémicycle de l’Assemblée nationale qui symbolise l’unité du peuple centrafricain dans sa diversité, sa complémentarité et sa fraternité, telle qu’il s’est présenté à vous il y a un an lors de la conférence de Bruxelles.
C’est aussi avec gravité que je vous invite à réaliser un exercice que je sais essentiel et qui consiste à évaluer en toute objectivité la mise en œuvre de la vision commune du peuple centrafricain, j’ai nommé le plan de relèvement et de consolidation de la paix en Centrafrique.
Car j’ai instauré cette revue comme un exercice à la fois indispensable et incontournable. Indispensable parce qu’il s’agit pour nous de faire le point avec courage et sincérité sur nos engagements et incontournable car nous avons une obligation de redevabilité envers nos compatriotes qui veulent savoir ce que nous avons fait de la confiance qu’ils ont placé en nous au courant de la période sous revue qui couvre le mois de novembre 2016 à celui de novembre 2017.
• Chers compatriotes ;
• Chers amis de la République centrafricaine.
Comme vous le constaterez dans le rapport de mise en œuvre du RCPCA-CEM produit par le Secrétariat permanent, cette première année de mise en œuvre du RCPCA-CEM s’est surtout concentrée sur la recherche de la consolidation de la paix à travers la restructuration de notre système de défense, la réforme de la justice et la réconciliation.
Cette concentration sur le pilier 1 du RCPCA était d’autant plus nécessaire que moi-même et le gouvernement mesurons votre impatience pour vivre dans un pays sécurisé et paisible.
C’est d’ailleurs pour cela que nous sommes associés à toutes les initiatives de recherche de la paix dont les plus récentes sont l’Accord de Cessez-le- Feu qui a été signé le 20 juin 2017 à Rome par 13 groupes politico-militaires sous les hospices de l’Entente de Sant’ Egidio et l’initiative africaine assortie de la "feuille de route pour la Paix et la réconciliation en RCA" qui a été signée le 17 juillet à Libreville par l’Angola, le Congo, le Gabon, le Tchad, notre pays la République centrafricaine, l’Union africaine et la communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale -CEEAC-. C’est pourquoi je souhaite plein succès à la première mission de terrain qui séjourne sur notre territoire depuis le 27 Novembre et qui devrait prendre fin aujourd’hui le 12 décembre 2017.
Nous espérons vivement que les groupes armés rencontrés par cette mission de fraternité et de paix initiée par nous et nos frères auront compris que notre peuple a trop souffert et qu’il a besoin de vivre en paix.
Sans être exhaustif, Chers compatriotes et Chers amis, nous avons approuvé le 10 mars 2017 la stratégie nationale de Désarmement Démobilisation Réinsertion et Rapatriement. Cette stratégie qui a connu sa première année de mise en œuvre à travers le projet-pilote qui a été officiellement lancé le 30 août 2017 et qui vise l’intégration de 280 combattants dans les forces armées et la réintégration socio-économique de 280 autres combattants dans les communautés.
Le programme de réduction de la violence communautaire a absorbé jusqu’en novembre 2017 un total de 7 681 combattants à Bangui et 2,319 membres des communautés à Paoua.
Au courant de l’année 2017, un total de 1,694 enfants a été libéré par les groupes armés dont 645 filles 38%. Ceci représente un taux de réalisation en 2017 de 34 % sur une cible de 5 000 enfants à libérer pendant la période 2017 - 2019.
L’acquisition des équipements de communication et de transmission, d’équipement individuel des militaires, d’équipement organique non létal nécessaire au déploiement des unités formées et d’équipement létal est en cours. Des moyens de communication et de transmission pour la chaîne de commandement ont été offerts par différents partenaires.
La réalisation d’un schéma directeur immobilier -SDI- des infrastructures de la Défense a été décidée en 2017. Cette décision est essentielle afin de planifier annuellement la réhabilitation et l’équipement des infrastructures essentielles de la défense conformément au volet de mise en œuvre du plan sectoriel de défense, et en particulier du plan de redéploiement des forces armées sur le territoire.
En ce qui concerne la formation initiale des nouvelles recrues, le Centre de formation intiale des militaires de Rang de Bouar réhabilité et équipé a été inauguré le 12 juin 2017. Le Camp Kasaï est en partie rénové y compris l’école supérieure de formation des officiers d’active. Les équipements et soutien logistique, l’affectation des ressources humaines et la formation des formateurs sont en cours.
L’enregistrement, la vérification et l’assainissement des effectifs de la Police et de la Gendarmerie sont toujours en cours en 2017. Un total de 3,583 membres des forces de sécurité intérieure -FSI- a été enregistré dont 1 513 Policiers et 2 070 gendarmes. Par ailleurs, la mise en place d’un système d’alignement des fonctions et des grades, et de développement des plans de carrière des effectifs de la police et de la gendarmerie est en cours de préparation.
L’évaluation de tous les locaux conformément à la structure organisationnelle révisée de la Police et de la Gendarmerie en dehors de Bangui a été partiellement finalisée en 2017 et a porté sur les unités de Bouar, Sibut, Berberati, Bossangoa, Bambari et Bossembele. 11 unités de police et de gendarmerie sont en cours de réhabilitation ou ont été totalement réhabilitées.
Faustin-Archange Touadera@pr/pan
• Chers compatriotes,
• Chers amis de la République centrafricaine
Nous avons aussi réalisé des activités qui devraient rapprocher l’Etat des populations afin qu’elles ne se sentent pas seules et abandonnées. C’est ainsi que nous avons déjà installé 12 préfets sur 16 et continuerons à le faire avec l’appui de la MINUSCA en dépit des velléités de certains groupes armés.
Des infrastructures sanitaires et scolaires ont été construites pour certaines, réhabilitées pour d’autres, et récemment deux centres de formation de nos jeunes ont été inaugurés au village Mandjo et à Nzila dans la périphérie de Bangui.
Pour ce qui concerne les infrastructures routières, les travaux de réhabilitation de la route Kaga-Bandoro – Ndélé sont partiellement réalisés avec 230 kilomètres de routes réhabilitées et 32 200 mètres de fossés construits. Ces travaux se sont poursuivis sur les tronçons Bouar-Bozoum-Bossangoa-Dékoa, Grimari-Kouango. Les 100 kilomètres de la route Carnot-Berbérati ont également été réhabilités. Les études du schéma itinéraire ont été effectuées pour la route Ndélé-Birao, de même que les études pour la réhabilitation de 1 000 kilomètres de pistes rurales dans l’Ouham et Ouham-Pendé.
Les études sont également prêtes et la passation de marché est en voie de finalisation pour les axes Baoro-Carnot, Bossembélé-Bossangoa, Bossemptélé-Bozoum et Damara-Bouca, pour un financement sur le Fonds d’entretien routier et le budget de l’Etat.
Enfin, des voiries urbaines ont été réhabilitées à Bangui avec environ 10 kilomètres asphaltés et dans les villes secondaires 286 kilomètres réhabilités par la méthode à Haute Intensité de Main d’Œuvre dit HIMO.
En matière de désenclavement extérieur de la RCA, l’attribution du marché des travaux de l’Axe Bouar-Baoro a été faite. La construction de ce dernier tronçon du corridor international Bangui-Douala encore non asphalté contribuera à faciliter la circulation des personnes et des biens. Les travaux commenceront en 2018.
La mise aux normes de l'aéroport international de Bangui - M'Poko a commencé et contribuera à sécuriser la connectivité internationale. 30% des travaux de réhabilitation du tarmac de l’aéroport ont été effectués.
L’action la plus emblématique de ce processus de relèvement et de reconstruction de la RCA est le Plan Opérationnel de Stabilisation Immédiate de Bambari -POSIB- qui fera l’objet d’une visite des membres du Gouvernement demain après la présente revue. Articulé autour des priorités du RCPCA, le POSIB vise les actions à effets rapides et visibles, susceptibles d’apporter des réponses aux préoccupations des populations. En effet, ces réalisations doivent en outre constituer des réponses aux défis posés à notre pays en tant qu’Etat fragile et post-conflit et qui doit mettre en jeu toutes ses forces pour sa reconstruction.
Ce plan est une intervention qui, après évaluation de ses résultats, devra être répliqué dans les zones ayant connu les effets destructeurs de la crise, notamment Kaga-Bandoro, Bangassou ou Bria.
• Chers compatriotes,
• Chers amis de la République centrafricaine
Si ces premiers résultats sont très encourageants, nous en sommes très conscients, ils restent en-dessous des attentes légitimes et justifiées de nos populations.
Sur le plan sécuritaire la cessation effective des hostilités dans certaines de nos régions et la multiplication des groupes armés qui ne sont pas contrôlés restent des défis permanents. La porosité des frontières continue de faciliter les mouvements des combattants étrangers et la circulation des armes de guerre, en l’absence d’un cadre politico-juridique et d’un mécanisme sous - régional de coordination. En plus, la recrudescence cette année des affrontements entre groupes armés de tout bord a dramatiquement et cruellement affecté les populations dans différentes régions du pays. L’adhésion sincère de certains groupes armés à la vision nationale du PNDDRR fait encore défaut. L’Initiative Africaine formalisée dans la Feuille de Route de Libreville porte à présent tous les espoirs à cet égard, en vue, notamment, de l’approbation et de la mise en œuvre effective du PNDDRR.
S’agissant du secteur de la justice je constate que, malgré les progrès enregistrés cette année avec la mise en place et l’opérationnalisation de la CPS, il est encore difficile pour la population de voir clairement comment la lutte contre l’impunité va prendre forme. L’absence d’un plan sectoriel pour une justice indépendante se fait cruellement sentir et porte des conséquences importantes sur le processus de relance des activités judicaires et de réforme de l’institution Judiciaire. En l’absence d’une vision stratégique de référence c’est-a-dire une politique sectorielle de la Justice qui adresse ses dysfonctionnements, les reformes sont mises en œuvre de bonne foi mais de manière atomisée.
La présence du personnel judiciaire et pénitentiaire qualifié et en nombre suffisant sur les lieux de travail reste un défi majeur. Au-delà des infrastructures à réhabiliter et à équiper et des formations à organiser pour les acteurs, les services de la juridiction et le suivi des dossiers doivent être organisés, et la gestion des juridictions doit être assurée y compris l’accueil, l’information et l’orientation des justiciables.
• Chers compatriotes,
• Chers amis de la République centrafricaine
Pour ce qui concerne la mobilisation des ressources pour le financement du RCPCA je note que 340 projets ont été identifiés et sont mis en œuvre sur les trois piliers de notre vision commune.
Les décaissements sur l’année 2017 se montent de manière globale à plus de 138 milliards de Fcfa, ou plus de 240 millions de dollars.
Les montants restant à dépenser pour fin 2017 et les années suivantes se chiffrent à environ 1,430 milliard de dollars. Le défi est donc bien avant tout d’arriver à décaisser ces montants rapidement dans le cadre de programmes et projets efficaces, qui adressent bien les priorités du RCPCA.
Or, les capacités de mise en œuvre des projets sont limitées et risquent de représenter rapidement un goulet d’étranglement pour une mise en œuvre effective. En plus je constate que les projets sont surtout mis en œuvre par des agences des Nations Unies, les organisations Non gouvernementales et les unités de gestion de projets. Ce qui n’est pas une mauvaise chose car parallèlement les quelques projets mis en œuvre directement par les Départements ministériels connaissent beaucoup de problèmes de qualités et de délais.
Je note aussi qu’il y a très peu de prestataires du secteur privé centrafricain en capacité d’exécuter rapidement et efficacement des travaux. C’est pourquoi, j’exhorte les prestataires du secteur privé national à faire preuve de plus d’imagination de dynamisme et de technicité pour eux aussi profiter de cette période ou la communauté internationale s’engage fortement auprès de notre pays.
Par ailleurs, l’une des causes des faiblesses de mobilisation des ressources de financement est l’insuffisance de coordination entre budget d’investissement public national et investissements internationaux. Il s’agit cependant d’un aspect central pour une cohérence accrue de la mise en œuvre du RCPCA. Il est indispensable pour nos partenaires de connaître les engagements du gouvernement en terme d’action et de budget pour renforcer cohérence et efficacité de notre action collective. Je note aussi que le dispositif de suivi de l’aide internationale clair, unique et centralisé est indispensable. Les faiblesses du dispositif actuel pénalisent la compréhension et le suivi des engagements et de plus, crée des demandes incohérentes et confuses aux PTF.
Enfin, il nous faut reconnaitre que la première année a été marquée par un déficit de communication auprès des populations, des médias, de la société civile et des parlementaires, ce qui n’a pas permis de rendre visibles les réalisations et les avancées accomplies. Or, la communication est essentielle pour une appropriation du RCPCA par tous les acteurs.
Toutefois je voudrais reconnaitre ici l’effort du Gouvernement et du peuple centrafricain qui, en dépit d’un environnement macroéconomique difficile particulièrement dans notre sous région, continue de renforcer notre économie et nos finances publiques ce qui nous permet d’afficher un taux de croissance de l’ordre de plus de 4%.
Ce cadre macro économie moins dégradé est aussi le fruit de notre collaboration avec tous nos partenaires et du soutien qu’ils ne cessent de nous apporter. En témoigne les appuis budgétaires croissants qu’ils nous offrent et qui, ajoutés à nos propres efforts, nous permettent de satisfaire la demande sociale gage de paix et de sécurité.
Je voudrais ici féliciter toute la communauté internationale, les organisations régionales et sous régionales, les partenaires au développement qui ont accompagné notre pays, et continuent de faire avec détermination dans ces moments difficiles.
Pour autant, et vu la situation de notre pays, j’attends du gouvernement un renforcement de ses efforts, car il faut éviter de nous laisser aller à l’auto satisfaction et de baisser nos efforts. Nous le savons tous, notre situation politique, sécuritaire, économique et sociale est encore très fragile et beaucoup de nos concitoyens sont des déplacés à l’extérieur mais aussi à l’intérieur de notre pays. Ils ne demandent qu’à vivre et à être heureux dans leur pays.
De manière consciente, chers compatriotes les étapes à parcourir et le temps nécessaire pour procéder à des réformes fondamentales semblent dans l’immédiat difficilement compatible avec les attentes légitimes de la population qui aspire à la paix et à la sécurité.
Pourtant je ne vous cache pas je crois au réformes fondamentales compatibles avec les attentes légitimes de nos populations. Je crois à une République centrafricaine qui aura retrouvé la paix et ou il fera bon vivre. C’est parce que j’y crois que je vous exhorte à l’espoir, au travail, à la réconciliation, à la paix, à la sécurité et au développement.
• Chers compatriotes,
• Chers amis de la République centrafricaine
Je saisis cette occasion pour présenter mes félicitations aux membres du secrétariat transitoire qui ont permis d’assurer le gestion courante et mener plusieurs actions dans les domaines couverts par les trois piliers du RCPCA avant et après la conférence des bailleurs de fonds de Bruxelles.
A date, le dispositif institutionnel de mise en œuvre et de suivi évaluation du Plan de relèvement et de consolidation de la paix en Centrafrique est en train de prendre corps avec le recrutement du secrétaire général et des ses principaux collaborateurs. Reconnaissons que nous avons pris beaucoup de temps pour mettre en place ce secrétariat permanent.
Maintenant qu’il est installé, je voudrais demander au gouvernement, aux administrations publiques, à la société civile, à toutes autres entités nationales de s’approprier le RCPCA. Il s’agit de la vision centrafricaine du développement dont la responsabilité de la mise en œuvre incombe d’abord à nous centrafricains quels que soient notre secteur d’activité et notre appartenance sociale. C’est pourquoi chacun de nous doit prendre ses responsabilités, toutes ses responsabilités pour qu’ensemble nous bâtissions notre cher et beau pays.
Nos partenaires techniques et financiers acceptent de nous accompagner dans la réalisation de cette vision mais ne peuvent se substituer à nous. Cette revue est une opportunité pour exprimer à l’endroit de nos partenaires, très engagés à nos côtés, les profonds sentiments de gratitude pour leur appui depuis la conférence de Bruxelles. L’appui des partenaires nous reste indispensable à travers le RCPCA, pour poursuivre la consolidation de la démocratie et la restauration de la paix dans le pays pour un développement humain durable. Je voudrais aussi dire, à vous nos partenaires, nos vifs remerciements.
Dans ce contexte et particulièrement en ce qui concerne le Gouvernement, une meilleure coordination entre les ministères sectoriels est nécessaire pour améliorer la cohérence des actions et des politiques sectorielles. A cet effet, les ministères devraient s’approprier les mécanismes et les modalités de mise en œuvre pour éviter des incompréhensions qui pourraient créer des difficultés entre Départements ministériels, les partenaires et différents autres acteurs.
Chacun des départements ministériels devrait se doter d’un plan de mise en œuvre opérationnel du RCPCA pour son secteur, et s’assurer que les points focaux son ministère s’impliquent effectivement dans la mise en œuvre et la coordination des activités du RCPCA.
Le secrétaire sénéral a l’obligation de renforcer le mécanisme de suivi et de coordination afin d’améliorer significativement la mise en œuvre du RCPCA. Il est tenu de remonter vers les organes stratégiques et décisionnels du RCPCA les informations, les dossiers dans les meilleurs délais pour assurer avec cohérence leurs attributions.
Le secrétariat permanent du RCPCA est l’outil de coordination pertinent dont nous devons nous saisir pleinement et qui doit jouer un rôle central pour préparer les décisions à prendre dans ces organes de décisions que sont le comité interministériel de suivi, le comite directeur conjoint, le conseil d’orientation et le cadre d’engagement mutuel.
Pour terminer mon propos je voudrai être rassuré que chacun de nous a compris et accepte que la Revue annuelle du RCPCA doit permettre à l’ensemble des parties prenantes de faire un bilan des avancées et des contraintes, afin de tirer des leçons et d’identifier les sujets clés à traiter pour un meilleur fonctionnement des mécanismes de mise en œuvre et une évaluation transparente des résultats et des faiblesses.
Vive la coopération internationale. Vive le peuple centrafricain.
Je vous remercie.
Le 13 décembre 2017